Elles ne sont pas encore bien connues. On sait que le psoriasis n'est pas infectieux - donc pas contagieux - et qu'il est en partie immunitaire. Il existe certainement aussi des terrains génétiques propices, certaines familles étant donc plus à risques que d'autres. Des facteurs psychologiques tels que la fatigue, le stress, une émotion forte aggravent la maladie et déclenchent des poussées, mais ils n'expliquent pas tout.

Si cela n'est pas efficace ou si le psoriasis est trop étendu, le dermatologue propose alors la PUVAthérapie: le patient est placé dans une cabine de type banc solaire pour recevoir des dosages précis d'ultraviolets A et B.
Les formes les plus sévères, assez rares, qui envahissent tout le corps et s'accompagnent de poussées de fièvre pouvant conduire à une hospitalisation nécessitent des traitements médicaux oraux. Nous prescrivons des dérivés de vitamine A, des immunosuppresseurs ou des anti-prolifératifs. Pour ces patients gravement atteints, il existe de nouveaux traitements biologiques expérimentaux plus efficaces. Plus faciles à administrer - une injection sous-cutanée hebdomadaire, ils permettent une action plus fine et engendrent moins d'effets secondaires. Malheureusement, ils coûtent très chers.
Le Service de dermatologie de Saint-Luc est très actif dans la recherche clinique sur le psoriasis. Des études sont en cours aux Cliniques. Nous offrons également aux patients volontaires des échantillons de médicaments non encore disponibles sur le marché. Outre les protocoles d'essai déjà en cours, nous disposerons dans les prochains mois de trois autres possibilités, très prometteuses. Il s'agira par exemple d'un produit administré par une simple injection sous la peau, une fois tous les trois mois.