Bien que peau et ongles soient souvent les seuls affectés, les muqueuses peuvent l’être aussi :
langue « géographique » avec plaques lisses à contours géométriques, rougeurs et squames sur les organes
génitaux. Le psoriasis peut rester discret toute la vie et ne jamais motiver de consultation. Il existe
cependant un nombre restreint de patients chez qui la dermatose devient un handicap majeur. Les décès
restent cependant exceptionnels, par déshydratation, surinfection ou complication du traitement. Ce
risque existe notamment en cas de forme érythrodermique* (atteinte de tout le corps, frissons, fièvre),
ou de psoriasis pustuleux généralisé qui comporte en outre un risque d’inflammation du foie (hépatite).
L’association à un rhumatisme inflammatoire est observée dans 5 à 20 % des cas. Les patients atteints de
psoriasis développent aussi plus fréquemment un syndrome métabolique*, c'est-à-dire l’association d’une
obésité, d’une augmentation du cholestérol et des triglycérides sanguins, d’une hypertension artérielle, de
troubles de la glycémie, ce qui les expose à la survenue d’un diabète et de maladies cardio-vasculaires (5).
Enfin cette maladie affichante peut bien sûr favoriser un état dépressif ou constituer un handicap
professionnel.
Le rhumatisme psoriasique
Ce rhumatisme inflammatoire complique à l’âge adulte un psoriasis volontiers connu, étendu, avec
atteinte des ongles, mais cette règle n’est pas absolue ! Il se manifeste par des douleurs articulaires
nocturnes, suivies d’une sensation d’ankylose au réveil, et par une fatigue générale. L’atteinte des doigts
et des orteils, volontiers asymétrique est la plus fréquente. Lorsqu’elle est associée à un rhumatisme
inflammatoire « axial » (bassin et plus rarement rachis), le diagnostic en est facilité et sera conforté par
des examens, à la recherche d’une inflammation sanguine, de remaniements articulaires radiologiques…).
Les traitements ont pour but de soulager le patient et d’éviter le développement de lésions
destructrices ;
langue « géographique » avec plaques lisses à contours géométriques, rougeurs et squames sur les organes
génitaux. Le psoriasis peut rester discret toute la vie et ne jamais motiver de consultation. Il existe
cependant un nombre restreint de patients chez qui la dermatose devient un handicap majeur. Les décès
restent cependant exceptionnels, par déshydratation, surinfection ou complication du traitement. Ce
risque existe notamment en cas de forme érythrodermique* (atteinte de tout le corps, frissons, fièvre),
ou de psoriasis pustuleux généralisé qui comporte en outre un risque d’inflammation du foie (hépatite).
L’association à un rhumatisme inflammatoire est observée dans 5 à 20 % des cas. Les patients atteints de
psoriasis développent aussi plus fréquemment un syndrome métabolique*, c'est-à-dire l’association d’une
obésité, d’une augmentation du cholestérol et des triglycérides sanguins, d’une hypertension artérielle, de
troubles de la glycémie, ce qui les expose à la survenue d’un diabète et de maladies cardio-vasculaires (5).
Enfin cette maladie affichante peut bien sûr favoriser un état dépressif ou constituer un handicap
professionnel.
Le rhumatisme psoriasique
Ce rhumatisme inflammatoire complique à l’âge adulte un psoriasis volontiers connu, étendu, avec
atteinte des ongles, mais cette règle n’est pas absolue ! Il se manifeste par des douleurs articulaires
nocturnes, suivies d’une sensation d’ankylose au réveil, et par une fatigue générale. L’atteinte des doigts
et des orteils, volontiers asymétrique est la plus fréquente. Lorsqu’elle est associée à un rhumatisme
inflammatoire « axial » (bassin et plus rarement rachis), le diagnostic en est facilité et sera conforté par
des examens, à la recherche d’une inflammation sanguine, de remaniements articulaires radiologiques…).
Les traitements ont pour but de soulager le patient et d’éviter le développement de lésions
destructrices ;