QU’EST-CE QUE L’ARTHRITE PSORIASIQUE?

Le mot « arthrite » veut dire inflammation de l’articulation (« arthr » signifie articulation et « ite », inflammation). « Inflammation » est un terme médical qui désigne un état caractérisé par la douleur, la raideur, la rougeur et l’enflure.
Il existe plus de cent formes d’arthrite. Certaines se caractérisent surtout par une inflammation articulaire, d’autres par une dégradation progressive des os et des articulations. L’arthrite est une des principales causes d’invalidité au Canada, touchant plus de quatre millions de personnes de tous les âges, de tous les niveaux de condition physique et de toutes les origines ethniques.
Le psoriasis est une maladie auto-immune dans laquelle le système immunitaire se dérègle et attaque la peau par erreur. Cette attaque entraîne l’apparition sur la peau de plaques rouges (enflammées) appelées « placards » recouvertes de lamelles blanc argenté appelées « squames ». Les zones d’atteinte peuvent être petites et peu nombreuses ou beaucoup plus étendues. La plupart des cas sont bénins, et certaines personnes ne se rendent même pas compte qu’elles ont un psoriasis.
L’arthrite psoriasique (AP) est une forme d’arthrite inflammatoire de type auto-immune. Dans l’AP, l’attaque immunitaire entraîne de l’enflure, de la douleur et une sensation de chaleur (inflammation) dans les articulations. Dans la plupart des cas, l’AP survient après l’apparition d’un psoriasis. Cependant, le psoriasis n’entraîne pas toujours une AP. En fait, dans la plupart des cas de psoriasis, aucune AP ne survient par la suite.
En général, l’AP survient lentement. Elle apparaît d’abord dans quelques articulations puis en atteint d’autres au cours des semaines ou des mois qui suivent. Dans de rares cas, l’AP est grave et se déclare rapidement. L’AP est une maladie atypique, car les symptômes varient grandement d’une personne à l’autre
Les médecins ont défini cinq grands tableaux cliniques de l’AP. Dans le tableau asymétrique – l’une des formes les plus bénignes – l’AP touche une à trois articulations des deux côtés du corps. Dans le tableau symétrique, l’AP touche de nombreuses autres articulations et ressemble beaucoup à la polyarthrite rhumatoïde. Dans le tableau distal, l’AP intéresse les articulations du bout des doigts les plus proches des ongles. Dans le tableau spinal, l’AP intéresse les articulations de la colonne vertébrale et les articulations sacro-iliaques, qui relient la colonne au bassin. Enfin, dans le tableau destructeur, qui est très rare, l’AP est une forme d’arthrite grave, douloureuse et déformante aussi appelée « arthrite mutilante ».
L’AP peut également provoquer une inflammation des tendons entourant les articulations, c’est-à-dire une enthésite. Parmi les endroits les plus souvent touchés par une enthésite, on trouve l’arrière des talons (tendons d’Achille), la plante des pieds et l’extérieur des hanches. Dans certains cas, l’AP peut causer un gonflement dit « en saucisse » des doigts ou des orteils, c’est-à-dire une dactylite.

Causes du rhumatisme psoriasique

Bien que la cause exacte du rhumatisme psoriasique ne soit pas encore déterminée, le système immunitaire, de même que certains facteurs génétiques et environnementaux, semblent jouer un rôle important dans son apparition.
En fait, l’observation attentive du rôle du système immunitaire révèle un certain nombre de similitudes entre ce qui survient dans la peau psoriasique et dans les articulations psoriasiques. Dans les deux cas, le système immunitaire est activé accidentellement, ce qui entraîne une accélération anormale du cycle de renouvellement des cellules de la peau ou une inflammation des couches profondes des tissus qui entourent les articulations.
Les infections, comme l’infection streptococcique (angine streptococcique) ou d’autres infections respiratoires, peuvent également activer le système immunitaire, ce qui engendre le rhumatisme psoriasique.

Vivre avec un rhumatisme psoriasique

5 à 20% des patients atteints de psoriasis souffrent un jour de rhumatisme psoriasique. Atteinte par cette arthrite, Denise Lesœur, membre de l’association pour la lutte contre le psoriasis de l’Essonne a rencontré Jacques-Henri Julié, un rhumatologue. Ensemble, ils font le point sur cette pathologie bénigne, mais très handicapante.
Agée de 49 ans, Denise Lesœur vit avec un psoriasis depuis 36 ans. Adolescente, les plaques rouges et les squames de cette dermatose couvraient jusqu’à 80 % de son corps. Il y a trois ans, le rhumatisme psoriasique a fait son apparition. L’association des deux pathologies altère chaque jour un peu plus la qualité de vie de cette femme. «C’est très invalidant, j’ai des raideurs, des douleurs et des gonflements dans les articulations. Je fais de nombreuses chutes à cause de mon rhumatisme psoriasique. «Comme avec le psoriasis cutané, j’ai des difficultés à faire comprendre à mon entourage la gêne et la souffrance que m’occasionnent ces rhumatismes».
Priorité au dépistage !
Lundi dernier, Denise Lesœur est allée à la rencontre d’un rhumatologue, un médecin spécialisé dans le diagnostic et le traitement des problèmes associés aux muscles, aux articulations et aux os pour en apprendre plus sur sa maladie. «Le rhumatisme psoriasique est un rhumatisme inflammatoire chronique caractérisé par son association avec le psoriasis cutané qu’il peut suivre, accompagner ou, exceptionnellement, précéder. Les deux principaux signes sont la douleur et l’enflure des doigts et des orteils : ceux-ci deviennent rouges, et tuméfiés (tous ne sont pas forcément touchés), explique Jacques-Henri Julié, rhumatologue. Il y a deux types de rhumatisme psoriasique : le rhumatisme périphérique (inflammation d’une ou plusieurs articulations des membres) et le rhumatisme axial (inflammation de la colonne vertébrale)».
L’importance d’un dépistage précoce
La pierre d’achoppement de cette pathologie est le dépistage car le rhumatisme psoriasique ressemble à d’autres formes d’arthrites, notamment la polyarthrite rhumatoïde. Il est très important de poser rapidement un diagnostic précis parce que la plupart des traitements offre une efficacité maximale lorsqu’ils sont instaurés au début de la maladie. Trésorier adjoint du syndicat national des médecins rhumatologues, Jacques-Henri Julié plaide pour une information optimale des médecins généralistes, car ce sont généralement eux que l’on consulte en premier lieu. «Le plus délicat en matière de rhumatisme psoriasique est le dépistage, remarque le rhumatologue. Une fois le diagnostic confirmé, on peut avoir recours à divers traitements pour soulager le patient. Hélas, il s’agit de traitement à vie, sans aucune perspective de “guérison”. Ces traitements peuvent améliorer la qualité de vie des patients et offrir une rémission assez longue. La cause de la maladie n’est pas connue, toutefois il est probable qu’il s’agisse d’un désordre immunitaire.» Les traitements permettent de maîtriser l’inflammation, de soulager la douleur et de préserver la mobilité et la fonction des articulations, néanmoins ils sont lourds, contraignants et ont des effets secondaires plus ou moins gênants.
On soulage la douleur
«Il y a deux types de traitements. Le premier est symptomatique, il est basé sur la prise d’anti-inflammatoires styroïdiens administrés par voie buccale ou par infiltration. A ce traitement symptomatique s’ajoute un traitement de fond dans le but de maîtriser l’évolution de la maladie. Une surveillance clinique et biologique du patient est nécessaire. Généralement la périodicité des consultations est d’une par mois» précise le rhumatologue. Pour une prise en charge efficace de la pathologie, le patient doit être suivi conjointement par un rhumatologue pour l’arthrite et un dermatologue pour les dermatoses. Récemment, l’arsenal thérapeutique s’est enrichi de biothérapies qui malheureusement pour le moment ne peuvent être prescrites qu’en milieu hospitalier, notamment en raison d’un coût particulièrement important (environ 13 000 euros par an et par patient). Ces biothérapies peuvent être particulièrement intéressantes dans le cadre de l’évolution du psoriasis cutané.
C.C.

Quels sont les symptômes du rhumatisme psoriasique

Dans prés de 80% des cas l’atteinte articulaire est contemporaine ou secondaire à l’atteinte cutanée. Cependant dans 20% des cas les manifestations cutanées peuvent apparaître après l’atteinte rhumatismale. Il existe aussi des rhumatismes psoriasiques sans psoriasis. Dans ce cas, la présence d’un psoriasis dans la famille peut guider le diagnostic.
Il existe trois signes rhumatologiques majeurs : l’atteinte des articulations périphériques, l’atteinte axiale et l’atteinte de l’insertion des tendons.
L’atteinte des articulations périphériques ou arthrites désigne l’inflammation de la membrane synoviale qui recouvre les articulations. L’aspect caractéristique est la monoarthrite ou l’oligoarthrite chronique. Les lésions articulaires sont constructrices et destructrices et peuvent être très mutilantes. Sur les mains, l’atteinte des dernières articulations des doigts (interphalangiennes distale) évoque fortement ce diagnostic.
Lorsqu’elles sont présentent, les manifestations axiales et tendineuses sont les mêmes que dans la spondylarthrite ankylosante.

Maladie Psoriasis et médecine thermale en france

Le psoriasis est une dermatose érythématosquameuse chronique, c’est-à-dire que les lésions cutanées sont composées d’une partie rouge ou érythémateuse et d’une autre partie où la peau se décolle en croûtes épaisses appelées des squames. Les lésions sont en règle générale localisées au niveau des coudes, des genoux, de la partie antérieure des jambes, du cuir chevelu et des ongles. Souvent, les lésions de psoriasis démangent les patients.
Il existe des traitements locaux, les dermocorticoïdes, qui ont une efficacité modérée, la photothérapie quant à elle engendre une rémission dans 80% des cas après 20 à 30 séances.
Les cures thermales sont indiquées dans toutes les formes de psoriasis, elles permettent via des douches sous marines et autres techniques, de détacher les croûtes et de faire disparaître tout ou partie des lésions.

Auteur : Céline Jolivalt (6ème année de médecine)

Des nouvelles molécules encourageantes pour le traitement du psoriasis

Cinq médicaments sont en cours de développement. Deux par voie orale dont Aprémilast®, présenté au cours du dernier congrès de dermatologie aux USA et Tofacitinib® et trois agents biologiques, des anticorps monoclonaux, qui ciblent les interleukines, médiateurs importants dans le développement de la maladie.
« Actuellement, dans les psoriasis modérés à sévère, qui ne peuvent pas être contrôlés par les traitements locaux, (pommade, ultra-violets), sont prescrits des traitements oraux (Méthotrexate® ou Cyclosporine®). Et si cela ne suffit pas, on a les anti-TNF alpha » précise le professeur Carle Paul, chef du service de Dermatologie, Hôpital Larrey à Toulouse.
Pour l’Apremilast® et le Tofacicimid®, les premiers résultats sont encourageants, avec selon la gravité, une disparition presque complète des plaques pour environ 60 % des patients et une tolérance plutôt bonne. Ces produits, qui devraient être mis sur le marché entre 2015 et 2017, représentent un progrès.
« Nous allons vraiment vers un traitement individualisé, qui laisse espérer, que dans quelques années, on pourra répondre aux besoins de tous les patients » conclut le Professeur Carle Paul.

Psoriasis : redonner espoir aux patients découragés

Selon le Pr Carle Paul dermatologue au CHU de Toulouse, « le psoriasis a un retentissement important sur la qualité de vie des patients, comparable à celui de maladies réputées plus graves ». D’ailleurs d’après un travail qu’il vient de mener, de nombreux malades se disent découragés et stigmatisés. Résultats, alors qu’il existe de nombreux traitements, beaucoup de patients s’excluent totalement du système de soins.

Le psoriasis est une maladie chronique qui affecte la peau et le Pr Paul s’inscrit en faux, d’emblée, contre une idée reçue trop vivace. « Cette affection n’est pas contagieuse ». Au cours d’un travail mené pour la Société française de dermatologie, il s’est intéressé aux patients souffrant d’un psoriasis modéré à sévère et suivis dans certains centres hospitaliers français. Objectif, comprendre pourquoi chez certains malades, le délai avant la prise en charge thérapeutique était si long. « Nous leur avons simplement demandé depuis combien de temps leur psoriasis n’était-il pas contrôlé » explique-t-il. Et les réponses ont été pour le moins, surprenantes. « Certains n’avaient même pas vu de médecin depuis plus de cinq ans ! Nous sommes face à des malades isolés, totalement découragés et sortis du système de soins avec un psoriasis qu’ils cachent » déplore le Pr Paul.
C’est d’autant plus dramatique que la prise en charge a considérablement évolué ces dernières années. « Nous disposons aujourd’hui d’un éventail de traitements très important, que l’on adapte à chaque patient. Il est indispensable que les malades retournent voir un dermatologue, en coordination bien sûr avec leur médecin traitant. Ensemble, ils envisageront une solution, car il en existe toujours une ».

PSORIASIS: Un traitement qui prévient aussi le risque cardiovasculaire

Cette étude clinique codirigée par l’Institut de Cardiologie de Montréal et Innovaderm, une entreprise de recherche clinique basée à Montréal démontre qu’un nouveau traitement contre le psoriasis serait associé à une diminution significative de l’inflammation vasculaire, un facteur de risque important des maladies cardiovasculaires. Ces résultats, d’un grand espoir pour les sujets atteints de psoriasis et donc à risque accru de maladies cardiovasculaires ont été présentés le 16 mars au congrès annuel de l’American Academy of Dermatology.
Le psoriasis est une maladie inflammatoire chronique de la peau et des articulations qui affecte jusqu’à 3 % de la population. Cette maladie est associée à un risque accru d’infarctus et d’accidents vasculaires cérébraux. 80 millions de personnes dans le monde souffrent de psoriasis.
L’objectif de l’étude était de démontrer qu’un traitement visant à réduire l’inflammation cutanée chez les patients souffrant de psoriasis serait associé à une diminution de l’inflammation des vaisseaux. Entre mai 2009 et juin 2011, 30 patients souffrant de psoriasis modéré à sévère avec des antécédents d’inflammation vasculaire ou de multiples facteurs de risque y étant associés ont été suivis pendant 4 mois. Les patients étaient divisés en deux groupes, le premier recevant un traitement à l’adalimumab sous forme d’injections sous-cutanées et le second groupe ne recevant aucun traitement ou un traitement courant (topique, photothérapie).
Un niveau d’inflammation vasculaire réduit : Les conclusions de l’étude s’avèrent positives puisque le niveau d’inflammation vasculaire a diminué de façon significative chez les patients souffrant de psoriasis traités avec l’adalimumab, un agent biologique anti-inflammatoire. L’étude a également démontré une diminution de 51 % de la protéine C réactive chez les patients traités avec l’adalimumab et ce, comparativement à une diminution de 2 % chez les patients du groupe contrôle. Or un niveau élevé de la protéine C réactive est associé à un risque accru d’infarctus et d’accidents vasculaires cérébraux.
Efficacité pour le traitement du psoriasis : 70 % des patients ayant reçu le traitement ont présenté une diminution majeure du niveau de sévérité de leurs lésions cutanées, comparativement à 20 % chez les patients du groupe contrôle.
Un nouvel espoir pour les patients : Pour le Dr Robert Bissonnette, président fondateur d’Innovaderm et coauteur principal de l’étude qui présentera les résultats au congrès annuel de l’American Academy of Dermatology, « cette étude est un bel exemple de la recherche de premier plan qui se fait à Montréal. » Il ajoute que cette recherche clinique suggère qu’il est possible d’évaluer l’effet des traitements du psoriasis sur le cœur sans avoir recours à des études à long terme nécessitant des milliers de patients, et ce, à un coût beaucoup plus élevé. « Il s’agit de résultats extrêmement encourageants pour les gens souffrant de psoriasis, puisque ces derniers font face à un risque accru de maladies cardiovasculaires» selon le Dr Jean-Claude Tardif, directeur du Centre de recherche de l’Institut de Cardiologie de Montréal et coauteur principal de l’étude.
Un suivi médical régulier pour les gens atteints de psoriasis pour prévenir les incidents cardiovasculaires et établir une approche thérapeutique optimale, est indispensable, rappellent les auteurs. L’imagerie permet la mesure de l’inflammation vasculaire et ici, l’inflammation vasculaire a été mesurée par tomographie par émission de positons (TEP) des artères carotides et de l’aorte ascendante.
Sources : Communiqué de l’Institut de Cardiologie de Montréal et Innovaderm – American Academy of Dermatology – 16-19 mars, 2012 San Diego « "Effects of TNF alpha blockade on arterial Accéder aux deinflammation assessed by positron emission tomography (PET) in patients with psoriasis" et Eurekalert (AAAS) “ Treating psoriasis to prevent heart attacks and strokes

victoire sur le psoriasis : un témoignage

J’avais surtout des lésions sur le cuir chevelu à l’époque. J’ai vu plusieurs dermatologues, qui m’ont souvent prescrit des shampoings spéciaux, voire des stéroïdes. Mais rien n'a fonctionné, je n’ai jamais été complètement guérie. J’ai continué à avoir des lésions sur le cuir chevelu. Cela me démangeait au point que j’avais parfois des saignements à force de gratter.
En 1992, mon mari et moi avons déménagé aux États-Unis. Mes lésions continuaient à me gêner terriblement. Puis, en 2004, j’ai commencé à remarquer un gonflement au niveau du majeur de ma main droite. Peu à peu, d’autres doigts commencèrent à montrer des signes d’inflammation. Il a fallu un certain temps avant que l’on me diagnostique de l’arthrite psoriasique. On m’a prescrit un médicament, le MOBIC, mais cela n'a pas donné énormément de résultats. J’étais toujours à la recherche de quelque chose qui me soignerait complètement lorsqu’une amie m'orienta vers le Dr John Pagano.
Mon amie avait un cas de psoriasis sévère sur les mains et les jambes et son état s’améliorait rapidement grâce au régime alimentaire et aux thérapies qu’elle suivait. J’étais le témoin vivant de ses progrès. J’ai donc décidé de consulter ce médecin. Toutes mes consultations s’effectuaient par téléphone car M. Pagano vivait dans le New Jersey et moi en Virginie, aux Etats-Unis.
Dès la première consultation (vers la fin de l’année 2005), il m’a demandé de me tenir éloignée des solanacées : tomates, poivrons, pommes de terre à chair blanche. Il m’a également demandé de ne pas manger de farine blanche raffinée, de sucres raffinés, et m’a donné une liste d’aliments responsables de l’acidification du corps et des inflammations. J’ai appliqué toutes ses recommandations destinées à rétablir l’équilibre acido-basique de mon corps. Il m’a également fourni une liste de shampoings et d’huiles qui ont vraiment aidé mon cuir chevelu. J’ai commencé à placer des compresses chaudes d’huile d’arachide sur les doigts et à les laisser tremper mes mains dans de l’eau mélangée à de l’huile d’arachide. J’ai également lu son livre Guérir du psoriasis : l’alternative naturelle et j’ai appliqué toutes les thérapies proposées.
En 2004, plusieurs doigts de mes mains et pieds s’étaient enflammés. En 2005, mes deux genoux furent touchés. Mais après avoir consulté le Dr Pagano j’ai commencé à observer des résultats progressifs. Les thérapies naturelles exigent une discipline et un dévouement extrêmes, et les résultats viennent lentement mais sûrement. Cela demande également de la persévérance, ce qui implique de suivre fidèlement le régime avec une foi totale, et de faire les mêmes choses jour après jour sans discontinuer en sachant que cela fonctionnera. L’optimisme et la confiance jouent un rôle primordial dans les thérapies naturelles.
L’huile de poisson Oméga 3 est un facteur qui a également joué en ma faveur. J’ai acheté des Oméga 3 de la marque Nutrilite, qui est de qualité pharmaceutique, exempte de produits chimiques et qui provient de poissons sauvages capturés dans les calottes polaires. J’ai également pris Intestiflora de Nutrilite, qui est un probiotique et qui m’a aidé à purger mon intestin des mauvaises bactéries afin de le repeupler de bonnes bactéries. J’ai pris cela en plus de prendre des multivitamines.
En milieu d’année 2006, mes inflammations articulaires furent considérablement réduites et disparurent complètement en fin d'année. Les lésions que j’avais sur le cuir chevelu et qui m’avaient fait souffrir pendant presque 30 ans avaient complètement disparu. Enfin mes douleurs aux genoux disparurent complètement à la mi- 2007. Aujourd’hui, j’ai 45 ans, nous sommes en 2010 et je suis entièrement guérie, JE ME SUIS COMPLETEMENT DEBARASSEE DU PSORIASIS ET DE L’ARTHRITE PSORIASIQUE.
Ma vie a changé grâce au régime du Dr John Pagano et aux compléments alimentaires Nutrilite. Le psoriasis et l’arthrite psoriasique sont des maladies invalidantes qui peuvent faire de la vie un combat acharné. Je suis heureuse d’avoir trouvé quelque chose qui a fonctionné pour moi. Je prie pour que nombre de personnes atteintes de cette maladie trouvent une solution qui leur convienne.

Sudeshna D Ghosh, novembre 2010, à Sterling, en Virginie, Etats-Unis