QU’EST-CE QUE L’ARTHRITE PSORIASIQUE?

Le mot « arthrite » veut dire inflammation de l’articulation (« arthr » signifie articulation et « ite », inflammation). « Inflammation » est un terme médical qui désigne un état caractérisé par la douleur, la raideur, la rougeur et l’enflure.
Il existe plus de cent formes d’arthrite. Certaines se caractérisent surtout par une inflammation articulaire, d’autres par une dégradation progressive des os et des articulations. L’arthrite est une des principales causes d’invalidité au Canada, touchant plus de quatre millions de personnes de tous les âges, de tous les niveaux de condition physique et de toutes les origines ethniques.
Le psoriasis est une maladie auto-immune dans laquelle le système immunitaire se dérègle et attaque la peau par erreur. Cette attaque entraîne l’apparition sur la peau de plaques rouges (enflammées) appelées « placards » recouvertes de lamelles blanc argenté appelées « squames ». Les zones d’atteinte peuvent être petites et peu nombreuses ou beaucoup plus étendues. La plupart des cas sont bénins, et certaines personnes ne se rendent même pas compte qu’elles ont un psoriasis.
L’arthrite psoriasique (AP) est une forme d’arthrite inflammatoire de type auto-immune. Dans l’AP, l’attaque immunitaire entraîne de l’enflure, de la douleur et une sensation de chaleur (inflammation) dans les articulations. Dans la plupart des cas, l’AP survient après l’apparition d’un psoriasis. Cependant, le psoriasis n’entraîne pas toujours une AP. En fait, dans la plupart des cas de psoriasis, aucune AP ne survient par la suite.
En général, l’AP survient lentement. Elle apparaît d’abord dans quelques articulations puis en atteint d’autres au cours des semaines ou des mois qui suivent. Dans de rares cas, l’AP est grave et se déclare rapidement. L’AP est une maladie atypique, car les symptômes varient grandement d’une personne à l’autre
Les médecins ont défini cinq grands tableaux cliniques de l’AP. Dans le tableau asymétrique – l’une des formes les plus bénignes – l’AP touche une à trois articulations des deux côtés du corps. Dans le tableau symétrique, l’AP touche de nombreuses autres articulations et ressemble beaucoup à la polyarthrite rhumatoïde. Dans le tableau distal, l’AP intéresse les articulations du bout des doigts les plus proches des ongles. Dans le tableau spinal, l’AP intéresse les articulations de la colonne vertébrale et les articulations sacro-iliaques, qui relient la colonne au bassin. Enfin, dans le tableau destructeur, qui est très rare, l’AP est une forme d’arthrite grave, douloureuse et déformante aussi appelée « arthrite mutilante ».
L’AP peut également provoquer une inflammation des tendons entourant les articulations, c’est-à-dire une enthésite. Parmi les endroits les plus souvent touchés par une enthésite, on trouve l’arrière des talons (tendons d’Achille), la plante des pieds et l’extérieur des hanches. Dans certains cas, l’AP peut causer un gonflement dit « en saucisse » des doigts ou des orteils, c’est-à-dire une dactylite.

Causes du rhumatisme psoriasique

Bien que la cause exacte du rhumatisme psoriasique ne soit pas encore déterminée, le système immunitaire, de même que certains facteurs génétiques et environnementaux, semblent jouer un rôle important dans son apparition.
En fait, l’observation attentive du rôle du système immunitaire révèle un certain nombre de similitudes entre ce qui survient dans la peau psoriasique et dans les articulations psoriasiques. Dans les deux cas, le système immunitaire est activé accidentellement, ce qui entraîne une accélération anormale du cycle de renouvellement des cellules de la peau ou une inflammation des couches profondes des tissus qui entourent les articulations.
Les infections, comme l’infection streptococcique (angine streptococcique) ou d’autres infections respiratoires, peuvent également activer le système immunitaire, ce qui engendre le rhumatisme psoriasique.

Vivre avec un rhumatisme psoriasique

5 à 20% des patients atteints de psoriasis souffrent un jour de rhumatisme psoriasique. Atteinte par cette arthrite, Denise Lesœur, membre de l’association pour la lutte contre le psoriasis de l’Essonne a rencontré Jacques-Henri Julié, un rhumatologue. Ensemble, ils font le point sur cette pathologie bénigne, mais très handicapante.
Agée de 49 ans, Denise Lesœur vit avec un psoriasis depuis 36 ans. Adolescente, les plaques rouges et les squames de cette dermatose couvraient jusqu’à 80 % de son corps. Il y a trois ans, le rhumatisme psoriasique a fait son apparition. L’association des deux pathologies altère chaque jour un peu plus la qualité de vie de cette femme. «C’est très invalidant, j’ai des raideurs, des douleurs et des gonflements dans les articulations. Je fais de nombreuses chutes à cause de mon rhumatisme psoriasique. «Comme avec le psoriasis cutané, j’ai des difficultés à faire comprendre à mon entourage la gêne et la souffrance que m’occasionnent ces rhumatismes».
Priorité au dépistage !
Lundi dernier, Denise Lesœur est allée à la rencontre d’un rhumatologue, un médecin spécialisé dans le diagnostic et le traitement des problèmes associés aux muscles, aux articulations et aux os pour en apprendre plus sur sa maladie. «Le rhumatisme psoriasique est un rhumatisme inflammatoire chronique caractérisé par son association avec le psoriasis cutané qu’il peut suivre, accompagner ou, exceptionnellement, précéder. Les deux principaux signes sont la douleur et l’enflure des doigts et des orteils : ceux-ci deviennent rouges, et tuméfiés (tous ne sont pas forcément touchés), explique Jacques-Henri Julié, rhumatologue. Il y a deux types de rhumatisme psoriasique : le rhumatisme périphérique (inflammation d’une ou plusieurs articulations des membres) et le rhumatisme axial (inflammation de la colonne vertébrale)».
L’importance d’un dépistage précoce
La pierre d’achoppement de cette pathologie est le dépistage car le rhumatisme psoriasique ressemble à d’autres formes d’arthrites, notamment la polyarthrite rhumatoïde. Il est très important de poser rapidement un diagnostic précis parce que la plupart des traitements offre une efficacité maximale lorsqu’ils sont instaurés au début de la maladie. Trésorier adjoint du syndicat national des médecins rhumatologues, Jacques-Henri Julié plaide pour une information optimale des médecins généralistes, car ce sont généralement eux que l’on consulte en premier lieu. «Le plus délicat en matière de rhumatisme psoriasique est le dépistage, remarque le rhumatologue. Une fois le diagnostic confirmé, on peut avoir recours à divers traitements pour soulager le patient. Hélas, il s’agit de traitement à vie, sans aucune perspective de “guérison”. Ces traitements peuvent améliorer la qualité de vie des patients et offrir une rémission assez longue. La cause de la maladie n’est pas connue, toutefois il est probable qu’il s’agisse d’un désordre immunitaire.» Les traitements permettent de maîtriser l’inflammation, de soulager la douleur et de préserver la mobilité et la fonction des articulations, néanmoins ils sont lourds, contraignants et ont des effets secondaires plus ou moins gênants.
On soulage la douleur
«Il y a deux types de traitements. Le premier est symptomatique, il est basé sur la prise d’anti-inflammatoires styroïdiens administrés par voie buccale ou par infiltration. A ce traitement symptomatique s’ajoute un traitement de fond dans le but de maîtriser l’évolution de la maladie. Une surveillance clinique et biologique du patient est nécessaire. Généralement la périodicité des consultations est d’une par mois» précise le rhumatologue. Pour une prise en charge efficace de la pathologie, le patient doit être suivi conjointement par un rhumatologue pour l’arthrite et un dermatologue pour les dermatoses. Récemment, l’arsenal thérapeutique s’est enrichi de biothérapies qui malheureusement pour le moment ne peuvent être prescrites qu’en milieu hospitalier, notamment en raison d’un coût particulièrement important (environ 13 000 euros par an et par patient). Ces biothérapies peuvent être particulièrement intéressantes dans le cadre de l’évolution du psoriasis cutané.
C.C.

Quels sont les symptômes du rhumatisme psoriasique

Dans prés de 80% des cas l’atteinte articulaire est contemporaine ou secondaire à l’atteinte cutanée. Cependant dans 20% des cas les manifestations cutanées peuvent apparaître après l’atteinte rhumatismale. Il existe aussi des rhumatismes psoriasiques sans psoriasis. Dans ce cas, la présence d’un psoriasis dans la famille peut guider le diagnostic.
Il existe trois signes rhumatologiques majeurs : l’atteinte des articulations périphériques, l’atteinte axiale et l’atteinte de l’insertion des tendons.
L’atteinte des articulations périphériques ou arthrites désigne l’inflammation de la membrane synoviale qui recouvre les articulations. L’aspect caractéristique est la monoarthrite ou l’oligoarthrite chronique. Les lésions articulaires sont constructrices et destructrices et peuvent être très mutilantes. Sur les mains, l’atteinte des dernières articulations des doigts (interphalangiennes distale) évoque fortement ce diagnostic.
Lorsqu’elles sont présentent, les manifestations axiales et tendineuses sont les mêmes que dans la spondylarthrite ankylosante.

Maladie Psoriasis et médecine thermale en france

Le psoriasis est une dermatose érythématosquameuse chronique, c’est-à-dire que les lésions cutanées sont composées d’une partie rouge ou érythémateuse et d’une autre partie où la peau se décolle en croûtes épaisses appelées des squames. Les lésions sont en règle générale localisées au niveau des coudes, des genoux, de la partie antérieure des jambes, du cuir chevelu et des ongles. Souvent, les lésions de psoriasis démangent les patients.
Il existe des traitements locaux, les dermocorticoïdes, qui ont une efficacité modérée, la photothérapie quant à elle engendre une rémission dans 80% des cas après 20 à 30 séances.
Les cures thermales sont indiquées dans toutes les formes de psoriasis, elles permettent via des douches sous marines et autres techniques, de détacher les croûtes et de faire disparaître tout ou partie des lésions.

Auteur : Céline Jolivalt (6ème année de médecine)

Des nouvelles molécules encourageantes pour le traitement du psoriasis

Cinq médicaments sont en cours de développement. Deux par voie orale dont Aprémilast®, présenté au cours du dernier congrès de dermatologie aux USA et Tofacitinib® et trois agents biologiques, des anticorps monoclonaux, qui ciblent les interleukines, médiateurs importants dans le développement de la maladie.
« Actuellement, dans les psoriasis modérés à sévère, qui ne peuvent pas être contrôlés par les traitements locaux, (pommade, ultra-violets), sont prescrits des traitements oraux (Méthotrexate® ou Cyclosporine®). Et si cela ne suffit pas, on a les anti-TNF alpha » précise le professeur Carle Paul, chef du service de Dermatologie, Hôpital Larrey à Toulouse.
Pour l’Apremilast® et le Tofacicimid®, les premiers résultats sont encourageants, avec selon la gravité, une disparition presque complète des plaques pour environ 60 % des patients et une tolérance plutôt bonne. Ces produits, qui devraient être mis sur le marché entre 2015 et 2017, représentent un progrès.
« Nous allons vraiment vers un traitement individualisé, qui laisse espérer, que dans quelques années, on pourra répondre aux besoins de tous les patients » conclut le Professeur Carle Paul.

Psoriasis : redonner espoir aux patients découragés

Selon le Pr Carle Paul dermatologue au CHU de Toulouse, « le psoriasis a un retentissement important sur la qualité de vie des patients, comparable à celui de maladies réputées plus graves ». D’ailleurs d’après un travail qu’il vient de mener, de nombreux malades se disent découragés et stigmatisés. Résultats, alors qu’il existe de nombreux traitements, beaucoup de patients s’excluent totalement du système de soins.

Le psoriasis est une maladie chronique qui affecte la peau et le Pr Paul s’inscrit en faux, d’emblée, contre une idée reçue trop vivace. « Cette affection n’est pas contagieuse ». Au cours d’un travail mené pour la Société française de dermatologie, il s’est intéressé aux patients souffrant d’un psoriasis modéré à sévère et suivis dans certains centres hospitaliers français. Objectif, comprendre pourquoi chez certains malades, le délai avant la prise en charge thérapeutique était si long. « Nous leur avons simplement demandé depuis combien de temps leur psoriasis n’était-il pas contrôlé » explique-t-il. Et les réponses ont été pour le moins, surprenantes. « Certains n’avaient même pas vu de médecin depuis plus de cinq ans ! Nous sommes face à des malades isolés, totalement découragés et sortis du système de soins avec un psoriasis qu’ils cachent » déplore le Pr Paul.
C’est d’autant plus dramatique que la prise en charge a considérablement évolué ces dernières années. « Nous disposons aujourd’hui d’un éventail de traitements très important, que l’on adapte à chaque patient. Il est indispensable que les malades retournent voir un dermatologue, en coordination bien sûr avec leur médecin traitant. Ensemble, ils envisageront une solution, car il en existe toujours une ».

PSORIASIS: Un traitement qui prévient aussi le risque cardiovasculaire

Cette étude clinique codirigée par l’Institut de Cardiologie de Montréal et Innovaderm, une entreprise de recherche clinique basée à Montréal démontre qu’un nouveau traitement contre le psoriasis serait associé à une diminution significative de l’inflammation vasculaire, un facteur de risque important des maladies cardiovasculaires. Ces résultats, d’un grand espoir pour les sujets atteints de psoriasis et donc à risque accru de maladies cardiovasculaires ont été présentés le 16 mars au congrès annuel de l’American Academy of Dermatology.
Le psoriasis est une maladie inflammatoire chronique de la peau et des articulations qui affecte jusqu’à 3 % de la population. Cette maladie est associée à un risque accru d’infarctus et d’accidents vasculaires cérébraux. 80 millions de personnes dans le monde souffrent de psoriasis.
L’objectif de l’étude était de démontrer qu’un traitement visant à réduire l’inflammation cutanée chez les patients souffrant de psoriasis serait associé à une diminution de l’inflammation des vaisseaux. Entre mai 2009 et juin 2011, 30 patients souffrant de psoriasis modéré à sévère avec des antécédents d’inflammation vasculaire ou de multiples facteurs de risque y étant associés ont été suivis pendant 4 mois. Les patients étaient divisés en deux groupes, le premier recevant un traitement à l’adalimumab sous forme d’injections sous-cutanées et le second groupe ne recevant aucun traitement ou un traitement courant (topique, photothérapie).
Un niveau d’inflammation vasculaire réduit : Les conclusions de l’étude s’avèrent positives puisque le niveau d’inflammation vasculaire a diminué de façon significative chez les patients souffrant de psoriasis traités avec l’adalimumab, un agent biologique anti-inflammatoire. L’étude a également démontré une diminution de 51 % de la protéine C réactive chez les patients traités avec l’adalimumab et ce, comparativement à une diminution de 2 % chez les patients du groupe contrôle. Or un niveau élevé de la protéine C réactive est associé à un risque accru d’infarctus et d’accidents vasculaires cérébraux.
Efficacité pour le traitement du psoriasis : 70 % des patients ayant reçu le traitement ont présenté une diminution majeure du niveau de sévérité de leurs lésions cutanées, comparativement à 20 % chez les patients du groupe contrôle.
Un nouvel espoir pour les patients : Pour le Dr Robert Bissonnette, président fondateur d’Innovaderm et coauteur principal de l’étude qui présentera les résultats au congrès annuel de l’American Academy of Dermatology, « cette étude est un bel exemple de la recherche de premier plan qui se fait à Montréal. » Il ajoute que cette recherche clinique suggère qu’il est possible d’évaluer l’effet des traitements du psoriasis sur le cœur sans avoir recours à des études à long terme nécessitant des milliers de patients, et ce, à un coût beaucoup plus élevé. « Il s’agit de résultats extrêmement encourageants pour les gens souffrant de psoriasis, puisque ces derniers font face à un risque accru de maladies cardiovasculaires» selon le Dr Jean-Claude Tardif, directeur du Centre de recherche de l’Institut de Cardiologie de Montréal et coauteur principal de l’étude.
Un suivi médical régulier pour les gens atteints de psoriasis pour prévenir les incidents cardiovasculaires et établir une approche thérapeutique optimale, est indispensable, rappellent les auteurs. L’imagerie permet la mesure de l’inflammation vasculaire et ici, l’inflammation vasculaire a été mesurée par tomographie par émission de positons (TEP) des artères carotides et de l’aorte ascendante.
Sources : Communiqué de l’Institut de Cardiologie de Montréal et Innovaderm – American Academy of Dermatology – 16-19 mars, 2012 San Diego « "Effects of TNF alpha blockade on arterial Accéder aux deinflammation assessed by positron emission tomography (PET) in patients with psoriasis" et Eurekalert (AAAS) “ Treating psoriasis to prevent heart attacks and strokes

victoire sur le psoriasis : un témoignage

J’avais surtout des lésions sur le cuir chevelu à l’époque. J’ai vu plusieurs dermatologues, qui m’ont souvent prescrit des shampoings spéciaux, voire des stéroïdes. Mais rien n'a fonctionné, je n’ai jamais été complètement guérie. J’ai continué à avoir des lésions sur le cuir chevelu. Cela me démangeait au point que j’avais parfois des saignements à force de gratter.
En 1992, mon mari et moi avons déménagé aux États-Unis. Mes lésions continuaient à me gêner terriblement. Puis, en 2004, j’ai commencé à remarquer un gonflement au niveau du majeur de ma main droite. Peu à peu, d’autres doigts commencèrent à montrer des signes d’inflammation. Il a fallu un certain temps avant que l’on me diagnostique de l’arthrite psoriasique. On m’a prescrit un médicament, le MOBIC, mais cela n'a pas donné énormément de résultats. J’étais toujours à la recherche de quelque chose qui me soignerait complètement lorsqu’une amie m'orienta vers le Dr John Pagano.
Mon amie avait un cas de psoriasis sévère sur les mains et les jambes et son état s’améliorait rapidement grâce au régime alimentaire et aux thérapies qu’elle suivait. J’étais le témoin vivant de ses progrès. J’ai donc décidé de consulter ce médecin. Toutes mes consultations s’effectuaient par téléphone car M. Pagano vivait dans le New Jersey et moi en Virginie, aux Etats-Unis.
Dès la première consultation (vers la fin de l’année 2005), il m’a demandé de me tenir éloignée des solanacées : tomates, poivrons, pommes de terre à chair blanche. Il m’a également demandé de ne pas manger de farine blanche raffinée, de sucres raffinés, et m’a donné une liste d’aliments responsables de l’acidification du corps et des inflammations. J’ai appliqué toutes ses recommandations destinées à rétablir l’équilibre acido-basique de mon corps. Il m’a également fourni une liste de shampoings et d’huiles qui ont vraiment aidé mon cuir chevelu. J’ai commencé à placer des compresses chaudes d’huile d’arachide sur les doigts et à les laisser tremper mes mains dans de l’eau mélangée à de l’huile d’arachide. J’ai également lu son livre Guérir du psoriasis : l’alternative naturelle et j’ai appliqué toutes les thérapies proposées.
En 2004, plusieurs doigts de mes mains et pieds s’étaient enflammés. En 2005, mes deux genoux furent touchés. Mais après avoir consulté le Dr Pagano j’ai commencé à observer des résultats progressifs. Les thérapies naturelles exigent une discipline et un dévouement extrêmes, et les résultats viennent lentement mais sûrement. Cela demande également de la persévérance, ce qui implique de suivre fidèlement le régime avec une foi totale, et de faire les mêmes choses jour après jour sans discontinuer en sachant que cela fonctionnera. L’optimisme et la confiance jouent un rôle primordial dans les thérapies naturelles.
L’huile de poisson Oméga 3 est un facteur qui a également joué en ma faveur. J’ai acheté des Oméga 3 de la marque Nutrilite, qui est de qualité pharmaceutique, exempte de produits chimiques et qui provient de poissons sauvages capturés dans les calottes polaires. J’ai également pris Intestiflora de Nutrilite, qui est un probiotique et qui m’a aidé à purger mon intestin des mauvaises bactéries afin de le repeupler de bonnes bactéries. J’ai pris cela en plus de prendre des multivitamines.
En milieu d’année 2006, mes inflammations articulaires furent considérablement réduites et disparurent complètement en fin d'année. Les lésions que j’avais sur le cuir chevelu et qui m’avaient fait souffrir pendant presque 30 ans avaient complètement disparu. Enfin mes douleurs aux genoux disparurent complètement à la mi- 2007. Aujourd’hui, j’ai 45 ans, nous sommes en 2010 et je suis entièrement guérie, JE ME SUIS COMPLETEMENT DEBARASSEE DU PSORIASIS ET DE L’ARTHRITE PSORIASIQUE.
Ma vie a changé grâce au régime du Dr John Pagano et aux compléments alimentaires Nutrilite. Le psoriasis et l’arthrite psoriasique sont des maladies invalidantes qui peuvent faire de la vie un combat acharné. Je suis heureuse d’avoir trouvé quelque chose qui a fonctionné pour moi. Je prie pour que nombre de personnes atteintes de cette maladie trouvent une solution qui leur convienne.

Sudeshna D Ghosh, novembre 2010, à Sterling, en Virginie, Etats-Unis

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Quand la personne n'est plus en équilibre le système immunitaire est modifié et le Candida Albicans (champignon présent dans l'intestin) augmente en nombre provoquant une mauvaise alimentation avec une augmentation du stress. Il a une augmentation remarquable des toxines pour causer le psoriasis et l'arthrite psoriasique

Un exemple:
Dans une voiture nous avons un tableau de bord où il y a beaucoup de voyants. Ils sont allumés si la voiture à des problèmes. Dans la "machine homme" ces voyants représentent des symptômes les plus divers.

Les lésions du Psoriasis sont des symptômes qui nous signalent que le niveau des toxines et Candida dans notre corps est préoccupant.

Traitement Psoriasis en gouttes

Psoriasis en gouttes : éruption soudaine de taches rouge

Le psoriasis en gouttes est différent du psoriasis en plaques.
  • Il se manifeste par l'éruption soudaine de petites taches rouges sur le tronc, les membres ou le visage.
  • Ces taches sont en forme de gouttes allant de 1 à 10 millimètres de diamètre.
  • Il touche principalement les enfants : il est très rare après l'âge de 30 ans.

Une angine souvent à l'origine du psoriasis en gouttes

Dans plus de 60 % des cas, les poussées de psoriasis en gouttes sont déclenchées par une angine, causée par une bactérie de type streptocoque.
  • Les gouttes apparaissent 2 ou 3 semaines après l'infection et peuvent disparaître spontanément en quelques semaines.
  • Dans certains cas, cependant, le psoriasis en gouttes se transforme en psoriasis en plaques chronique.
  • Les épisodes de psoriasis en gouttes peuvent également être récurrents en cas de nouvelle infection au streptocoque.

Psoriasis en gouttes : disparition souvent spontanée

En règle générale, le psoriasis en gouttes disparaît spontanément en quelques semaines sans traitement.
  • L'application de corticoïdes locaux peut être efficace, mais n'est pas recommandée si l'éruption couvre une grande partie du corps, ce qui est souvent le cas.
  • L'utilisation d'émollients et le suivi de soins de la peau sont nécessaires et souvent suffisants.

Traitements du psoriasis et cancers de la peau

Selon une étude américaine publiée dans la revue The Lancet, il y aurait un risque augmenté de développer un cancer cutané chez les personnes prenant de la ciclosporine et traitées au psoralène et aux UV A pour un psoriasis.
Isabelle Marcil et Robert Stern de laHarvard Medical School ont voulu savoir s’il existait une relation entre le risque de cancer cutané chez des patients sous ciclosporine souffrant de psoriasis sévère qui nécessite des traitements tels que le psoralène ou les UV A.
Les auteurs ont enrôlé 28 patients sous ciclosporine dans une étude croisée de traitements au psoralène et aux UV A. Ils ont comparé les fréquence d’apparition de carcinomes cutanés avant et après la prise de ciclosporine.
Durant cinq années avant la prise de ciclosporine, six patients sur les 28 ont développé un total de 28 carcinomes cutanés. Après 6 années de prise de ciclosporine, 13 patients ont eu au total 169 carcinomes cutanés.
Par ailleurs, les auteurs ont calculé que le risque de déclencher un cancer cutané indépendamment de la prise de ciclosporine était associé aux traitements par les UV A et le psoralène seulement lorsque ceux-ci dépassaient le nombre de 200.
Les auteurs concluent de cette étude que le risque d’apparition de cancer cutané augmente avec la prise de ciclosporine chez les personnes avec un psoriasis et traitées aux UV A et au psoralène.
«De tels risques pourraient être diminués par l’utilisation d’autre immunosuppresseurs », d’après les auteurs.

Psoriasis : risque de diabète

Le psoriasis serait non seulement facteur de risque indépendant de diabète de type 2 (DT2) mais aussi un élément aggravant pour les formes cutanées sévères. Publiée dans les Archives Dermatology daté du 18 juin, une analyse rétrospective menée chez 108 132 personnes atteintes de psoriasis, dont 6 229 formes graves, comparées à 430 716 sujets sains, a étudié la survenue d’un DT2.
Le risque relatif non ajusté de développer un diabète de type 2 était significativement augmenté chez les patients atteints de psoriasis(psoriasis total HR : 1,18 ; IC 95 % : 1,14 -1,23 ; psoriasis sévère : HR, 1,75 ; IC 95 % 1,56-1,98), une différence qui persiste après ajustement pour l’âge, le sexe, l’IMCl’hyperlipidémie, et s’exprime de façon dose dépendante : pour 1 000 formes cutanées sévères, on attend 3 cas deDT2 supplémentaires et 0,7 dans les formes moyennes. De plus, RahatS. Azfar (Philadelphie, États-Unis) montre chez ceux qui ont développé un diabète que des stratégies thérapeutiques plus agressives sontd’emblée nécessaires par rapport aux sujets sans psoriasis.
La relation entre ces deux pathologies pourrait résulter de mécanismesimmunologiques communs : une inflammation chronique associée à des taux élevés de cytokine TH1. On observe également un étatd’insulinorésistance dans le psoriasis.

Psoriasis : attention au diabète de type 2

On s'en doutait. C'est confirmé. Apparu longtemps comme une maladie de peau isolée, le psoriasis est associé à de multiples comorbidités, parmi lesquelles une maladie chronique sournoise, le diabète de type 2. C'est ce qu'ont révélé des chercheurs de l'université de Californie dans une méta-analyse, le plus haut niveau de preuve scientifique, publiée le 17 octobre dans les Archives de dermatologie. Les personnes souffrant de psoriasis ont une probabilité accrue de 59% de développer un diabète de type 2, dit non insulino-dépendant, comparativement aux personnes exemptes de la dermatose. Un risque d'autant plus important que le psoriasis est sévère.

Parmi les maladies cutanées, le psoriasis est probablement l'une des plus connues grâce à son aspect caractéristique, mais aussi à sa fréquence, touchant 2% des Français. Causée par une tendance de la peau à se renouveler mal et trop rapidement, la dermatose chronique a un aspect caractéristique de plaques rouges recouvertes de squames secs de peau morte, le plus souvent au niveau des genoux et des coudes.
Afficher Plaque de psoriasis
Plaque de psoriasis
Lié à une prédisposition génétique, le psoriasis est révélé par des facteurs variables allant du stress aux infections et aux prises médicamenteuses.
Afin de s'assurer d'une relation entre psoriasis et diabète de type 2, une équipe de chercheurs américains, menée par le Dr April Armstrong, a réuni dans une méta-analyse les résultats de 27 études antérieures d'observation provenant du monde entier.
Les chercheurs ont ainsi observé que les personnes souffrant d'un psoriasis ont une probabilité accrue de 59 % de présenter également un diabète de type 2, comparativement à des témoins non atteints par un psoriasis. Mieux, ils ont montré que le risque est deux fois plus important quand le psoriasis est sévère.
Une inflammation chronique en cause
Le dénominateur commun de ces deux pathologies étroitement associées ? L'inflammation chronique. En effet, d'une part, l'inflammation contribue à un état d'insulino-résistance, c'est-à-dire à un défaut d'action de l'insuline sur ses organes cibles, précipitant l'apparition du diabète de type 2. D'autre part, elle accélère le renouvellement cellulaire des cellules de la peau à l'origine du psoriasis.
Loin de se limiter au diabète, l'état inflammatoire chronique touchant l'ensemble du corps en présence d'un psoriasis favoriserait aussi le syndrome métabolique. Ce syndrome caractérisé par la combinaison de divers troubles d'origine glucidique, lipidique ou vasculaire, est le plus souvent associé à une obésité dite androïde, prédominant au niveau de l'abdomen. Véritable fléau, il fait le lit du diabète et de l'hypertension artérielle, mais aussi de l'infarctus du myocarde et des accidents cardio-vasculaires.
Pour prévenir ces "désagréments", une alimentation saine et une activité sportive régulière restent les principales mesures à suivre. D'ailleurs, pas seulement pour les patients atteints de psoriasis…
Source : "Psoriasis and the Risk of Diabetes Mellitus. A Systematic Review and Meta-analysis", Archives of dermatology, 17 octobre 2012

Le psoriasis lié à un risque accru de diabète et d'hypertension

Le psoriasis, une maladie inflammatoire de la peau, est lié à un risque accru de diabète et d'hypertension, selon une récente étude publiée dans les Archives of Dermatology. 

Des études récentes ont indiqué que le psoriasis est associé à un risque plus élevé d'autres maladies et de décès. Il a été associé à l'obésité, à la résistance à l'insuline et à des facteurs de risque cardiovasculaires. 

Abrar A. Qureshi de l'université Harvard et ses collègues ont mené cette étude avec 78,061 femmes faisant partie de l'étude "Nurses' Health Study II", âgées de 27 à 44 ans en 1991 et suivies pendant 14 ans.

Parmi ce groupe, 1,813 (2.3%) ont rapporté un diagnostic de psoriasis. Elles étaient 63% plus susceptibles de développer le diabète et 17% plus susceptibles de développer l'hypertension que les participantes sans psoriasis. 

L'inflammation peut être une explication biologiquement plausible pour l'association entre le psoriasis et le diabète et l'hypertension.Une autre explication serait que la corticothérapie ou d'autres traitements pour le psoriasis favorisent le développement de ces conditions. 

"Ces résultats illustrent l'importance de considérer le psoriasis comme une maladie systémique plutôt que simplement comme une maladie de la peau", concluent les auteurs. 

Dépression et anxiété chez les personnes atteintes de psoriasis


Les personnes atteintes de psoriasis ont des risques plus élevés de diagnostic clinique de dépression (39 %), d'anxiété (31 %) et de tendance suicidaire (44 %) selon une étude publiée dans les Archives of Dermatology. Le psoriasis est relativement fréquent, notent les auteurs, affectant 1 % à 3 % de la population. 

Shanu Kohli Kurd de l'Université de Pennsylvanie et ses collègues ont analysé les dossiers médicaux électroniques de plus de 8 millions de personnes en Grande-Bretagne. L'analyse incluait 146,042 personnes avec un psoriasis léger, 3,956 avec un psoriasis sévère (ayant reçu un traitement systémique) et 766,950 personnes n'ayant pas la maladie.



Le risque de dépression était 72 % plus élevé chez les personnes atteintes d'un psoriasis sévère et de 38 % chez celles atteintes d'un psoriasis léger comparativement au groupe de comparaison. 

Les personnes plus jeunes avaient un risque plus élevé des trois diagnostics que les plus âgées. Les hommes ayant un psoriasis sévère semblaient plus à risque de dépression que les femmes. 

Il est possible, indiquent des auteurs, que les traitements de la maladie, plutôt que la maladie elle-même, soient associés à des problèmes de santé mentale. 

Dépression due au psoriasis

Le psoriasis est une maladie grave qui peut fortement affecter votre opinion de vous-même et des autres. Un sondage mené par la National Psoriasis Foundation des États-Unis a montré que 79 % des répondants atteints de psoriasis grave croient que leur maladie a un effet négatif sur leur qualité de vie. Les personnes atteintes de psoriasis peuvent être gênées par leur apparence et avoir une mauvaise image corporelle et une faible estime de soi. Elles peuvent se sentir rejetées socialement et exclues. Ces sentiments peuvent affecter leurs relations avec leurs amis, leurs collègues de travail et même les membres de leur famille.
Dans le cadre d'un sondage en ligne réalisé en 2007 auprès de 514 Canadiens atteints de psoriasis modéré à grave  :
  • 19 % des répondants ont déclaré être atteints de dépression;
  • 18 % des répondants ont déclaré être atteints d'anxiété;
  • 18 % des répondants ont déclaré être atteints d'insomnie ou d'autres troubles du sommeil.
Vivre avec une maladie chronique peut provoquer des sentiments de frustration et d’anxiété, ce qui est tout à fait normal. Toutefois, si vous souffrez de longues périodes de dépression, ce n’est pas normal et, comme c’est le cas pour toute autre maladie, il faut agir. Lorsque vous êtes déprimé(e), il peut être difficile de trouver de l’énergie pour consulter un médecin. Mais le bon traitement est essentiel et peut aider à faire disparaître la souffrance.

Repérez les signes!

Les signes habituels de la dépression sont :
  • Changements de l’appétit ou du poids (manger trop et prendre du poids ou manger peu et perdre du poids)
  • Changements des habitudes de sommeil (dormir trop, difficulté à s’endormir, se réveiller souvent ou trop tôt)
  • Ralentissement des mouvements, par exemple de la marche, ou agitation et nervosité
  • Diminution de la libido
  • Perte d’énergie, faiblesse et extrême fatigue
  • Perte d’intérêt pour les choses qu’on aimait et incapacité à se divertir
  • Anxiété
  • Contrariété causée par des choses sans gravité, irritabilité et hostilité inhabituelle
  • Difficulté à se concentrer et à prendre des décisions
  • Sentiment d’inutilité, de culpabilité et d'échec
  • L’impression que l’avenir est désespérément sombre
  • Hypocondrie ou craintes à propos de sa santé
  • Pensées suicidaires et désir de mort. Si cela se produit, consultez immédiatement un médecin.
Si vous ressentez au moins 4 de ces symptômes, presque tous les jours, pendant 2 à 3 semaines, vous êtes probablement déprimé. Consultez rapidement votre médecin et parlez-lui de vos symptômes.

Nouveaux traitements du psoriasis


Parmi les traitements en cours d'expérimentation, nous devons signaler l'intérêt des anticorps anti-lymphocytes CD4 qui inhibent les fonctions des cellules sans les tuer et qui semblent très efficaces, sans effets secondaires notés jusqu'à présent. Ce traitement est en expérimentation dans la polyarthrite rhumatoïde. Il doit, espérons le prochainement, reprendre dans l'indication du psoriasis.
L'AMM est enfin étendue depuis décembre 2005 aux formes refractaires aux autres thérapeutiques.
En effet l'infliximab, anticorps monoclonal anti-TNF-alpha, fait preuve d'efficacité dans le traitement du psoriasis modéré à sévère. Il reste à démonter son efficacité et son innocuité sur le long terme.
Les inhibiteurs du TNF-Alpha ont une efficacité spectaculaire sur les psoriasis les plus sévères, provoquant des blanchiments rapides et prolongés.
Il faut savoir que le TNF-alpha est au coeur de la réaction inflammatoire en activant les polynucléaires neutrophiles.
L'inconvénient de ces médicaments inhibiteurs est leur prix très élevé.
Certaines cellules T mémoire effectrices sont responsables de désordres auto-immunitaires, entre autre dans le psoriasis.

Le traitement est appliqué dans un établissement de soins assurant de plus un soutien psychologique par une équipe spécialisée.
Il comporte une posologie de 5 mg / kilo en perfusion intraveineuse toutes les 8 semaines , donc en 6 à 8 
demi-journées par an.
Ce traitement permet un blanchiment des lésions dans un grand nombre de cas.

Un nouveau médicament l'alefacept qui est un immunomodulateur agit sur ces cellules ( CD45RO+)en réduisant leur nombre sans modifier les fonctions immunitaires normales.
Deux essais de phase III (voir essais thérapeutiques) portant sur plus de 1000 patients à montré l'efficacité de ce produit sur le psoriasis en plaques modéré à sévère.



Les effets secondaires restant minimes ( céphalée, prurit, rhinite, pharyngite).
Les études doivent se poursuivre pour compléter les observations d'un stade ultérieur.
Cette molécule pourrait avoir un intérêt dans le traitement de la polyarthrite rhumatoide et la sclerodermie.

Un nouveau traitement local semble prometteur. L'application une fois par jour de tazarotène, qui est un gel aqueux, semble agir sur les trois facteurs de la maladie: différenciation anormale, hyperprolifération, inflammation.

Ce produit permet une amélioration rapide et prolongée du processus pathogène. Il s'agit d'un nouveau rétinoïde (voir ROACCUTANE) agissant par voie locale et utilisé chez les patients présentant, de préférence, un psoriasis en plaques de moins de 10 % de la surface corporelle. atteinte.

Le produit est bien toléré et ne donne pas d'effet systémique (effet sur l'organisme). Il est déjà commercialisé aux Etats-Unis sous le nom de Tazorac, et en Allemagne sous le nom de Zorac et également en France.
L'application devant se faire de préférence le soir, une demi-heure avant le coucher; pour que le médicament sèche correctement, avant de mettre ses effets de nuit.
L'application devra se faire en couche mince sans masser en évitant les zones saines
La valeur d'un petit pois devant couvrir environ 10 cm2.

Il est indispensable de se laver très correctement les mains après l'application et d'éviter de se toucher les yeux
La durée du traitement est d'environ 3 mois
Ce produit est contrindiqué chez la femme enceinte et la femme qui allaite
Enfin il faut signaler l'effet très intéressant de la carbamazepine (tegretol) dans certaines formes de psoriasis en particulier dans les érythrodermies aigues disséminées.
Ce médicament pourrait être utilisé dans les formes habituelles du psoriasis en raison de sa réponse prolongée sans récurrence.

Enfin l'utilisation de l'étanercept ( Enbrel) peut être intéressant dans les cas de psoriasis modéré à sévère lorsque les traitements habituels n'ont donnés que des résultats insuffisants.

Ce médicament a montré son efficacité dans les psoriasis sévères avec d'excellents résultats.
Ce médicament est bien toléré et améliore les symptomes de dépression fréquents dans cette forme sévère de la maladie et et a donc un impact important sur la qualité de la vie des patients.
Ce traitement pourrait peut-être être utilisé en cas de rhumatisme psoriasique s'il s'avère que ce médicament est bien toléré à long terme.



Un autre anticorps monoclonal humanisé recombinant semble très efficace.Il s'agit del'efalizumab( raptiva).
Les patients reçoivent une injection sous-cuanée chaque semaine à raison de 1 mg / kilo / semaine pendant 12 semaines puis encore pendant 8 semaines chez les patients réputés répondeurs.
Les résultats sont positifs ( excellents ou parfaits) après la vingtième semaine.
Ce produit montre de plus un très bon profil de sécurité( très peu d'effets secondaires).
Cette molécule s'est montrée très efficace dans les sites difficiles à traiter( cuir chevelu,région palmo-palmaire).

Psoriasis : redonner espoir aux patients découragés

Selon le Pr Carle Paul dermatologue au CHU de Toulouse, « le psoriasis a un retentissement important sur la qualité de vie des patients, comparable à celui de maladies réputées plus graves ». D’ailleurs d’après un travail qu’il vient de mener, de nombreux malades se disent découragés et stigmatisés. Résultats, alors qu’il existe de nombreux traitements, beaucoup de patients s’excluent totalement du système de soins.

Le psoriasis est une maladie chronique qui affecte la peau et le Pr Paul s’inscrit en faux, d’emblée, contre une idée reçue trop vivace. «Cette affection n’est pas contagieuse ». Au cours d’un travail mené pour la Société française de dermatologie, il s’est intéressé aux patients souffrant d’un psoriasis modéré à sévère et suivis dans certains centres hospitaliers français. Objectif, comprendre pourquoi chez certains malades, le délai avant la prise en charge thérapeutique était si long. «Nous leur avons simplement demandé depuis combien de temps leur psoriasis n’était-il pas contrôlé » explique-t-il. Et les réponses ont été pour le moins, surprenantes. « Certains n’avaient même pas vu de médecin depuis plus de cinq ans ! Nous sommes face à des malades isolés, totalement découragés et sortis du système de soins avec un psoriasis qu’ils cachent » déplore le Pr Paul.
C’est d’autant plus dramatique que la prise en charge a considérablement évolué ces dernières années. « Nous disposons aujourd’hui d’un éventail de traitements très important, que l’on adapte à chaque patient. Il est indispensable que les malades retournent voir un dermatologue, en coordination bien sûr avec leur médecin traitant. Ensemble, ils envisageront une solution, car il en existe toujours une ».

Traitements locaux du psoriasis

  • Derives de la Vitamine A : tazarotène… : Zorac ®
    • Ils sont irritants. Mettez-en très peu lors des applications (ceci ne diminue pas leur efficacité) et évitez d’en appliquer sur la peau saine. De ce fait, les retinoides topiques sont souvent associes aux cremes cortisonees, qui reduisent leur caractere irritant.
    • Ils nécessitent une contraception chez les femmes

  • Crèmes cortisonées : il ne faut pas en avoir peur et respecter les prescriptions du médecin.
    Les cremes cortisonees utilisees dans le traitement du psoriasis sont souvent sous forme de pommades du fait de leur effet occlusif et emollient, en dehors des plis ou du cuir chevelu, ou les lotions sont plutot utilisees. Lorsque l'application des cremes cortisonees est effectuée durant plusieurs jours d'affilée, elles soivent etre arretees progressivement afin d’éviter les rechutes, les phénomènes de rebond, la corticodependance et la corticoresistance. 

  • Les crèmes à la vitamine D peuvent elles aussi être proposées dans le traitement du psoriasis, en general au rythme de une a deux applications par jour. On peut citer Apsor ®,Daivobet ®, Daivonex ®, Silkis ®, Xamiol ®...
    Les cremes a la vitamine D sont souvent associees a des cremes cortisonees dans le traitement du psoriasis

  • L’acide salicylique ou l'uree peuvent etre utilises dans des preparations magistrales ou des medicaments contre le psoriasis : Diprosalic ®, Nerisalic ®....