Comment la vitamine D agit contre le psoriasis


La vitamine D contribue à réduire l’inflammation de la peau liée au psoriasis. Ses mécanismes d’action viennent d’être élucidés par une équipe allemande, dont les résultats ont été publiés dans Science Translational Medicine le 11 mai.

L’application locale de vitamine D, tout comme les UV B qui activent la synthèse de cette vitamine par la peau, sont actuellement utilisés pour traiter le psoriasis – mais aussi d’autres troubles apparentés de la peau comme le xérosis ou l’eczéma. Le psoriasis est lié à une activation indue du système immunitaire, résultant de l’envoi de « faux signaux de danger » qui activent un complexe de protéines, « l’inflammasome ». La réponse inflammatoire de l’organisme provoque alors des lésions qui se traduisent par les plaques de psoriasis sur la peau. Une équipe allemande montre que de l’ADN libre ou cytosolique est impliqué dans ce processus inflammatoire. Elle révèle aussi les processus grâce auxquels la vitamine D bloque cette réaction.

Les chercheurs ont extrait l’ARN d’échantillons de peau de patients, qu’ils ont comparé à l’ARN de la peau de donneurs sains. Ils ont trouvé qu’un gène codant un récepteur, nommé AIM2, est très activé chez les patients atteints de psoriasis. Ce récepteur AIM2 interagit avec d’autres protéines pour former l’inflammasome. Ce dernier active alors l’interleukine 1 bêta, l’un des principaux acteurs de l’inflammation.

Ce processus peut néanmoins être stoppé par la liaison à l’ADN d’un peptide antimicrobien, nommé cathélicidine. Or la vitamine D détermine la production de cathélicidine dans la peau humaine et peut augmenter sa liaison à l’ADN. En activant cette liaison, la vitamine D limite l’expression du gène AIM2, donc la production du récepteur - inhibant l’activation de l’inflammasome à l’origine de l’inflammation. Selon les auteurs, la cathélicidine et son lien avec la vitamine D pourraient constituer de nouvelles cibles thérapeutiques pour le développement de nouveaux traitements contre le psoriasis.


Florence ROSIER

Vitamine D contre psoriasis : les mécanismes d'action mieux compris


Maladie auto-immune chronique de la peau, causant des plaques rouges qui démangent, le psoriasis résulte de la combinaison de facteurs génétiques et environnementaux. Différents stimuli (stress, infections, certains médicaments, etc.) peuvent être à l'origine de cette sensibilisation du système immunitaire. Selon les dernières données épidémiologiques, il toucherait 2 % de la population. Depuis longtemps, on sait que le psoriasis se déclenche quand le système immunitaire se trompe et envoie de faux signaux d'alerte, ce qui entraîne la production d'un complexe de protéines appelé inflammasomes, puis l'activation d'une réponse immunitaire qui provoque des lésions au niveau de la peau : les fameuses plaques caractéristiques d'un psoriasis.
Jürgen Schauver et ses collègues de l'université de Munich sont partis de ce constat et ont essayé de découvrir quels types d'inflammasomes étaient impliqués, comment ils étaient activés, et surtout, s'il y avait un moyen de les inhiber. Pour cela, ils ont comparé les biopsies cutanées de patients touchés par la maladie et de volontaires sains. Ils ont ainsi pu montrer que de l'ADN libre, aussi appelé cytosolique, était impliqué dans ce processus inflammatoire. En effet, c'est en étudiant les expressions génétiques de chacun des échantillons qu'ils ont découvert que le gène codant pour le récepteur AIM2 était activé dans les cas de psoriasis.
Avec la collaboration d'autres protéines, l'AIM2 est à l'origine de la formation des inflammasomes. Ces derniers activent l'interleukine 1 bêta, principale actrice de l'inflammation. Pour stopper ce mécanisme, il faut favoriser la liaison à l'ADN d'un peptide antimicrobien appelé cathélicidine, qui inhibe la synthèse de récepteur AIM2. C'est à ce moment que la vitamine D à un rôle important à jouer pour lutter contre le psoriasis. En effet, elle est capable d'activer la production de cathélicidine dans la peau et de favoriser sa liaison avec l'ADN.

Les possibiltés de traitement du psoriasis


Les différentes possibilités du traitement pour les femmes et pour les hommes sont les suivantes :
  
  • Après la douche, après s'être essuyé, chauffer les plis avec un sèche-cheveux. L'augmentation de la température améliore très progressivement la différenciation épidermique et a un effet anti-inflammatoire. C'est un traitement à suivre indéfiniment. De même, là comme ailleurs, le fait de se laver de façon non agressive est utile : lavage du gland à l'eau, et chez la femme produit type Saforelle. Mais ce n'est que le traitement spécifique qui contrôlera les démangeaisons.

  • Dans la mesure du possible, il faut éviter les pommades, en tout cas de façon prolongée, car elles provoquent une macération qui peut être elle-même responsable d'une irritation et donc de l'entretien du psoriasis.

  • La corticothérapie locale, sous forme de lotion, en choisissant une lotion non alcoolique comme le Betneval lotion.

Ce traitement doit être fait tous les soirs pendant un mois juste avant le chauffage au sèche-cheveux, puis on peut espacer les applications progressivement en maintenant de façon très prolongée une application par semaine. C'est très efficace contre les démangeaisons. Ce traitement est habituellement très bien toléré chez la femme, sans effets secondaires. Chez l'homme, il entraîne parfois à la longue une certaine fragilisation du gland qui est réversible à l'arrêt du traitement.

  • Les dérivés de la vitamine D peuvent être très efficaces dans cette localisation sous forme de crème ou de lotion, soit en traitement d'attaque soit en traitement d'entretient. Ils n'entrainent aucune atrophie cutanée.
  
  • Le Protopic peut être également extrêmement efficace, mais c'est un produit très gras qui peut entraîner une macération. Il faut donc en mettre le moins possible.

Dans les formes graves, résistantes aux traitements locaux, un court traitement général peut-être nécessaire mais le relais devra être pris, après disparition des lésions, par un traitement local.

Chez l'enfant, le psoriasis génital est très souvent entretenu par le grattage et il est important d'encourager les enfants à ne pas se gratter, ce qui est toujours difficile.

Le secret de la guérison du psoriasis

Le secret de la guérison du psoriasis

Introduction
Le psoriasis est une maladie sans gravité (sauf dans de rares exceptions) qui peut néanmoins vous gêner sur le plan esthétique.
À l’instar de bien des psoriasiques, vos rapports sociaux, personnels et sexuels en sont peut-être affectés.
Difficile en effet de ne pas remarquer ces plaques rouges, recouvertes d’épaisses croûtes qui se desquament.
Ces plaques, on les retrouve le plus souvent sur les coudes et les genoux mais plusieurs autres parties de votre corps peuvent en être atteintes : le crâne, les oreilles, le pourtour des ongles, les jambes, le tronc, le ventre, les fesses et la région sacrée. La figure est très rarement atteinte. Quoique peu rassurantes, ces plaques ne sont ni contagieuses, ni infectieuses.
À moins qu’il ne se complique d’un eczéma, le psoriasis ne provoque pas de démangeaisons. Par contre, il devient fort désagréable lorsqu’il se manifeste sur la paume des mains ou sur la plante des pieds.
Il évolue par poussées assez imprévisibles. Les symptômes durent 3 à 4 mois pour ensuite disparaître durant plusieurs mois, voire des années, en fonction des sujets.
 
Table des Matières
 
Introduction 2
Ce qu’en dit la médecine officielle 3
Quelles en sont les causes ? 3
Les solutions que vous propose la médecine officielle 5
La puvathérapie 5
La chimiothérapie 5
Les produits à usage topique 6
Une nouvelle venue qui comble bien des attentes 6
Les solutions que vous proposent les autres médecines 8
La phytothérapie 8
Pour lutter contre le stress 8
Pour drainer les organes émonctoires (le foie, la peau et les reins) 9
L’homéopathie 10
La psychothérapie 10
L’hypnose 11

Ou... l’auto-hypnose 11
L’alimentation 12
Un nutrimédicament efficace et peu coûteux 12
Trop de kilos ? 13
Pour dîner : du riz, du poisson et... quelques graines de lin 13
• Le poisson et la graine de lin 13
• Remarque 14
• Le riz 14
Eaux thermales, algo et fangothérapies 15
Autres conseils précieux 16
Vous avez tout essayé mais en vain ? 17
Quelques adresses utiles 18
Pour en savoir plus 19
Table des Matières 20
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Crème d'argan anti psoriasis


Crème d'argan anti psoriasis s’utilise tous les jours pour soulager et traiter les démangeaisons et irritations dues au psoriasis ou a l'eczéma. Appliquez la crème après chaque douche et utiliser
la au besoin pour soulager les symptômes pendant la journée.
Pour les squames et lésions au cuir chevelu, ARGANisme recommande l’application de la Crème d'argan anti psoriasis le soir suivi d’un shampoing le matin.
Résultats de Crème d'argan anti psoriasis
Traite le psoriasis du cuir chevelu
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Élimine les squames
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Ralentit la prolifération des cellules cutanées
Restructure, régénère et hydrate la peau
Principes actifs de Crème d'argan anti psoriasis
INCI: petrolatum,  argan oil, olea  europaea extract, butyrospermum parkii, paraffinium liquidum, camellia sinsis extract, lawsonia inermis extract, beta-carotene, Rosmarinus officinalis oil,
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ARGANisme COSMETICS S.A.R.L
Global Service and Sales Department

Une super molécule pour vaincre le psriasis


La société pharmaceutique norvégienne Avexxin est spécialisée dans le développement et la commercialisation de molécules thérapeutiques pour les patients atteints d'un état inflammatoire chronique. Actuellement cette société pharmaceutique est en train de développer une molécule pouvant améliorer les vies des personnes touchées par un psoriasis (soit 1 à 3% de la population mondiale). 

Berit Johansen, professeur de biologie à NTNU (université des sciences et technologie de Trondheim) et fondatrice d'Avexxin précise que les traitements actuels contre le psoriasis présentent bon nombre d'effets secondaires. Seulement 20% des patients suivent un traitement. C'est pourquoi l'industrie pharmaceutique suit les recherches de près. Le prochain essai clinique impliquera seulement l'une des molécules en développement chez Avexxin. Les autres molécules, apparemment aussi prometteuses, pourraient apporter soulagement aux victimes d'autres maladies chroniques inflammatoires telles que la polyarthrite, l'arthrite ou l'inflammation des reins. 

Durant ces 20 dernières années, Berit Johansen s'est intéressée à une enzyme particulière appartenant à la famille PLA2 qui se retrouve dans les cellules. Alors que cette enzyme spécifique peut fonctionner normalement dans bon nombre de processus vitaux, elle peut parfois dysfonctionner et envoyer de fausses alertes au système immunitaire. Le corps va alors se lancer dans une contre-attaque contre les cellules et tissus sains, pouvant évoluer vers une maladie chronique (psoriasis, polyarthrite, arthrite...). Berit Johansen a créé Avexxin en 2005 pour se consacrer à l'étude de cette enzyme. 

En collaboration avec le professeur Lars Skattebøl de l'université d'Oslo, Berit Johansen a mis au point une molécule prévenant le dysfonctionnement de PLA2. Cette molécule est d'ailleurs le principe actif d'une crème de traitement du psoriasis qui va être cliniquement testée sur des patients. Les tests effectués sur des souris n'ont pas montré d'effets secondaires. Avexxin cible également les inflammations chroniques. L'enzyme PLA2 fonctionne différemment dans les différents tissus et cellules. C'est pourquoi d'autres types de molécules sont en cours de développement. 

Lors de ses travaux, le professeur Johansen et ses collègues ont collaboré avec différents groupes scientifiques internationaux (Danemark, France, Suède et Royaume Uni). Les activité d'Avexxin ont reçu des fonds du Conseil norvégien de la recherche via les programmes FUGE (programme national pour la recherche et le fonctionnement génomique en Norvège) et BIA (programme pour la recherche et l'innovation). 

PSORIASIS SÉVÈRE : EN 2010 NOUVEAUX TRAITEMENTS PAR BIOTHÉRAPIE


Paris Match. Rappelez-nous les ­caractéristiques du psoriasis ?
Pr Carle Paul. Il s’agit d’une maladie chronique de la peau non contagieuse, qui, en France, touche 3 % de la population. Elle se manifeste par des plaques rouges recouvertes de squames blanches, qui apparaissent principalement au niveau du cuir chevelu, des coudes, des genoux et des mains. Ces plaques résultent d’un renouvellement trop ­rapide des cellules cutanées, en trois ou quatre jours au lieu de trois semaines. Un psoriasis provoque deux fois sur trois des démangeaisons et peut être douloureux. Outre la peau, les articulations sont parfois atteintes.
Existe-t-il plusieurs stades ?
Oui, il y en a trois. Les formes légères qui se manifestent par l’apparition de deux ou trois plaques. Les formes modérées où les lésions sont plus étendues ou situées sur des zones visibles. Les formes sévères où le psoriasis recouvre plus de 10 % du corps. Cette maladie retentit énormément sur la qualité de vie des patients qui craignent que les “lésions provoquent un rejet des autres”.
Connaît-on la cause du psoriasis ?
La cause exacte n’est pas totalement élucidée. Il existe des formes ­familiales, donc une prédisposition génétique. On a également constaté une inflammation du derme et de l’épiderme, avec dilatation des vaisseaux et accumulation des cellules du système immunitaire (lymphocytes, polynucléaires). Ces cellules entraînent des ­lésions par le biais de “messagers biologiques” produits en excès, les cytokines. Ce sont eux qui sont responsables du renouvellement cutané accéléré.
Y a-t-il des facteurs qui favorisent l’apparition de ces plaques ? 
Oui : un stress psychique ou ­physique, des infections, certains médicaments, tels des bêtabloquants.
Selon les stades, quels sont les traitements ?
Dans les formes légères, on utilise des traitements locaux (crèmes, ­pommades, etc.) . Pour les formes ­modérées à sévères, on prescrit classiquement des séances de photothérapie aux ultraviolets ou un traitement par voie orale (méthotrexate, rétinoïdes...). Chez les ­patients résistant à ces protocoles, une avancée importante a été réalisée avec la mise au point de traitements biologiques très ciblés, administrés par voie injectable (sous-cutanée ou intraveineuse), qui neutralisent les cytokines responsables des lésions. Nous disposons déjà de plusieurs produits qui neutralisent la cytokine TNF alpha. Une nouvelle molécule arrive sur le marché en 2010 : l’ustekinumab. D’autres médicaments en cours d’évaluation vont être commercialisés dans deux ou trois ans.
Pour ces psoriasis sévères et résistants, quels résultats obtient-on avec ces traitements biologiques ?
Les biothérapies ont une efficacité égale ou supérieure aux traitements conventionnels. Elles permettent, sous surveillance médicale, de contrôler la maladie et de restaurer une qualité de vie normale. Chez 70 à 80 % des patients traités, on observe une disparition quasi totale des plaques. La plupart d’entre eux doivent continuer leur traitement pendant plusieurs années.
Outre ce dernier traitement ­commercialisé en 2010, quelle est la dernière innovation ?
Nous avons récemment mis au point, dans des services hospitaliers de dermatologie et avec des infirmières spécialisées, un programme d’éducation des patients afin qu’ils puissent mieux gérer leur maladie et s’injecter eux-mêmes leur médicament au moyen d’un stylo ou d’une seringue ­préremplie.
A-t-on évalué les bénéfices de cette nouvelle autoadministration ?
Oui, par des études internationales, réalisées sur plusieurs milliers de patients. Selon les résultats, ces traitements, et ­particulièrement ce nouveau mode d’administration, procurent aux malades une nette amélioration de leur qualité de vie.
* Chef de service au CHU de Toulouse

Comment Soulager le Psoriasis

Le psoriasis est une maladie de la peau d'origine mal connue, en partie génétique.
Cette affection dermatologique touche 1 à 3 % de la population mondiale, aussi bien chez les femmes que chez les hommes.
Dans sa forme bénigne, le psoriasis se limite au cuir chevelu, aux ongles, aux genoux, aux coudes, aux pieds, aux mains et, parfois, aux organes génitaux.
Dans les cas graves, il s'étend et peut gagner la totalité du corps.
Cette dermatose chronique évolue de façon très individuelle, avec des poussées, mais aussi des rémissions au cours desquelles les lésions disparaissent.
On dit alors que le psoriasis est « blanchi ». Le répit est de durée très variable et la rémission souvent incomplète.
À ce jour, aucun traitement curatif permettant de guérir complètement du psoriasis n'est connu ; il est toutefois possible de maîtriser le psoriasis, de diminuer l'étendue des lésions et d'améliorer la vie des personnes qui en sont atteintes.
Si vous souffrez de psoriasis, il est bien sûr primordial de vous faire suivre par un médecin. Mais il existe aussi des moyens naturels pour vous soulager et diminuer l’impact négatif que cette condition impose à votre style de vie.

Conseil pour ne pas baisser les bras face au psoriasis

Démangeaisons de psoriasis Evitez de vous gratter. Généralement, les démangeaisons signalent une poussée de squames. Se gratter active la poussée… Apaisez plutôt votre peau avec une crème riche nourrissante. (comme Pso Natura Crème Riche Restructurante bien sûr)
. Soyez en alerte : si vous sentez des démangeaisons alors qu'aucun squame n'est encore apparu, traitez votre peau, en prévention.

Crèmes corticoïdes contre psoriasis et eczéma  Les corticoïdes présentent de multiples inconvénients ( la peau devient dépendante, nocuité pour la peau, résultat limité sur des squames très « installées » et poussées importantes à chaque arrêt de traitement). Pourtant, nos clients témoignent régulièrement qu'en appliquant un corticoÏde uniquement sur 2-3 jours, en complément de Pso Natura Complexe, leurs résultats sont plus rapides, tout en en courant pas le risque d'un effet d'accoutumance. Consultez votre dermatologue.
. Corticoïdes en crème ou en pommande ? Nos clients se prononcent plutôt en faveur des pommades, plus efficaces selon eux.
. Notre truc : appliquer le soir et mettre un pansement dessus pendant 24h, façon patch, l'effet en est décuplé.
Soleil, ses UVB sont les ennemis du psoriasis
Souvent considéré comme bénéfique pour la disparition des squames, l'exposition au soleil doit cependant toujours rester raisonnable. Pour certains types de psoriasis, les dermatologues prescrivent des soins spécifiques aux UV, la photothérapie. Consultez votre médecin.

Attention à l'eau chaudeLa peau, agressée par une eau trop chaude peut réagir par une poussée de psoriasis. Ceci est particulièrement vrai pour les personnes qui cumulent psoriasis et maladie de Koebner (toute plaie se transforme en plaque de psoriasis, car le système immunitaire de la peau est déficient).
. Utilisez des gants pour faire la vaiselle ou pour tout travaux où vous risquez de vous blesser
. Pour la douche, attention de ne pas vous exposez à une eau très chaude.

Peeling de sable, atout anti-psoriasis
Une astuce facile et efficace lorsque vous êtes au bord de la mer : faites un bon peeling au sable humide. Frottez raisonnablement les parties concernées, et baignez vous ensuite. Le tout, prolongé d'une exposition au soleil.

Mer Morte et bains de boue contre le psoriasis
La mer morte contient une forte teneur en sels (environ 30%) et en potasses qui permet de soigner les problèmes de peau comme le psoriasis. Les bienfaits de la Mar Morte sont relativement bons. Les traces diminuent, les poussées sont bien espacées. Problème : il faut y retourner. Si vous envisagez de rentrer chez vous avec des boues en sachet, soyez zen ; hors contexte, rester 20mn environ debout, tartiné(e ) de boue en attendant que cela sèche… bon courage !...

Relaxation contre le stress et le psoriasis
Combattre le stress et l'anxiété par la relaxation ou la méditation peut aider à freiner des crises de stress. Yoga, techniques zens et autres activités, vous pouvez cherchez votre voie.

Quelques autres trucs naturels pour lutter contre les psoriasis

L'Aloe vera + Probiotics. En jus à boire, ou la plante fraiche dont on récupère la sève à appliquer sur les plaques.


 
 
Bardane + Fumeterre + Scrofulaire (scrofulaire nodosa). Vous trouverez cela en pharmacie, préparation EPS (Extrait fluide Standardisé de Plantes fraiches) de bardane 1/3, fumeterre 1/3 et de scrofulaire 1/3. Il faut boire 1 à 2 cuillère à café par jour pendant 3 mois (pour les plus de 12 ans)


Dans la série des autres plantes, la Pensée Sauvage et la Salsepareille rouge (racines séchées) sont à utiliser en infusion, sans faire bouillir (juste laisser frémir avec un couvercle l'eau 10 minutes environ). Cela aide à désintoxiquer le corps...


Remède naturel Psoriasis:
La Carapa Procera
 

On parlera également de cette "plante miraculeuse" d'Afrique, utilisée par les Pharaons notamment: il s'agit de la Carapa Procera. (Et aussi, en application, du graphite en poudre, ou plus facilement en homéopathie des granules)


Ne pas oublier le Cataplasme de Curcuma: 1 cuillère de poudre de curcuma avec un peu d'eau pour poser en cataplasme sur les zones où se trouve le psoriasis.


Enfin, au risque de se répéter, pensez à la relaxation. C'est absolument fabuleux comme cela améliore la situation chez certaines personnes. Faites des respirations profondes afin de gérer votre stress. Et N'hésiter à utiliser la sophrologie, la méthode Coué, l'auto-hypnose ou encore l'auto-suggestion...
 
 
Katy Wilson, qui souffrait de Psoriasis, a élaboré un remède maison. Et elle a obtenu d'excellents résultats. Plusieurs témoignages et photos sont là pour en témoigner. L'inconvénient, c'est que c'est en Anglais. Heureusement, la traduction est toujours possible

Quels sont les remèdes naturels apaisant les poussées de Psoriasis ?

En ce qui concerne les soins du corps, l'huile d'amande douce ou l'huile d'argan (fruit de l'arganier, issu des tribues berbères du Sud-Marocain, contenant de la vitamine E) en massage, soulagent efficacement, sans aucun effet secondaire.


Remède naturel Psoriasis:
La Camomille
  

Une crème contenant de la camomille calme l'inflammation et aide à la guérison de la peau.


Pour se laver, utiliser un produit nettoyant au PH Neutre 7 plutôt qu'un savon classique.


Faîtes également attention au cuir chevelu. Un shampoing apaisant aux extraits de plantes tels la camomille, le souci, le calendula, le jasmin, le sental et la bergamote. On notera également que le Jus d'Orties Fraîches est bon pour le psoriasis du cuir chevelu...


Au chapître de l'Alimentation, veillez à ce qu'elle soit riche en vitamines et en calcium.
Privilégiez le saumon, le maquereau, le hareng. Environ 170 g par jour, plusieurs fois par semaines, pour les oméga 3. Ou même de l'huile de poisson en gélule.
Prendre une cuillère à soupe d'huile de lin par jour est également conseillé.


N'hésitez pas à purifier votre foie. Comment ? Avec des plantes telles que le radis noir, l'artichaut, le boldo et surtout le chardon-Marie.
Quant au Chlorure de Magnésium (ou Nigari) il est souvent présenté comme un remède naturel miracle, que ce soit par voie externe ou par voie interne. Alors, pour les psoriasis, on est preneur.


Certains Bains sont recommandés...


Remède naturel Psoriasis:
Le Bain d'eau salée
 
Le Bain d'eau salée:
Jeter 250 g de sel (pour une baignoire pleine, dissolution se rapprochant de celle de la Mer Morte avec 40% de sel) dans de l'eau très chaude, puis porter la température du bain à 37°celsius. Vous  y rentrer, durant 15 à 20 minutes. Par précaution, voyez néanmoins avec votre médecin ou votre pharmacien ce qu'il en pense, selon votre état.


Le Bain au vinaigre de cidre:
A défaut de sel, le vinaigre de cidre en petite quantité aide à redonner à la peau son ph normal. Il aide à calmer les prurits et les démangeaisons causées par le psoriasis. C'est un excellent désinfectant cutané. Il est antiseptique et antibiotique.

Le Bain au souffre:
En pharmacie, par exemple en Suisse, on trouve des bains à base de Mésulfène (un dérivé soufré) ou encore en cure thermale.


Le Bain aux algues marines:
On les trouve en sachets de toîle.

Les médicaments topiques pour traiter le psoriasis


De 80 % à 90 % des personnes atteintes de psoriasis souffrent d’une forme légère ou modérée de la maladie, qui peut être soignée par des médicaments topiques — appliqués sur la peau — tels que des crèmes, des gels, des onguents, des solutions, des mousses, des rubans, des pulvérisations, des huiles, des shampooings et des lotions. On peut utiliser ces médicaments topiques seuls ou en association avec d’autres formes de traitements, telles que la photothérapie, le méthotrexate ou des médicaments biologiques.
 

Les corticostéroïdes topiques

Les corticostéroïdes sont des versions synthétiques d’hormones sécrétées par le corps humain. Ils représentent le type de traitement le plus prescrit pour soigner le psoriasis. En effet, les crèmes, lotions, mousses, gels, onguents et pulvérisations à base de corticostéroïdes sont les médicaments topiques qu’on prescrit le plus souvent pour traiter le psoriasis léger ou modéré. Lorsqu’ils sont appliqués sur la peau, ils réduisent l’inflammation sur la surface traitée, ce qui en fait des médicaments très bénéfiques pour certaines formes de psoriasis. Ils sont offerts en préparations dont le dosage est soit faible, élevé ou très élevé.
 
Généralement, les corticostéroïdes agissent rapidement, et l’on peut appliquer les préparations à faible dosage pratiquement partout sur le corps. Dans le cas d’un psoriasis léger ne présentant que quelques petites plaques, un médicament à faible dosage vendu sans ordonnance peut très bien faire l’affaire. Cependant, si les plaques sont couvertes de croûtes épaisses ou si elles sont très grandes, l’application de corticostéroïdes à dosage élevé peut être prescrite, seule ou en association avec d’autres traitements.
 
Si l’on utilise des corticostéroïdes pendant une longue période pour traiter une grande surface de peau, il se peut que le corps absorbe le médicament. On parle alors d’absorption systémique, qui peut éventuellement entraîner le développement du syndrome de Cushing, de cataractes, d’un glaucome et de l’ostéoporose. Il est donc important de suivre à la lettre les directives du médecin pour l’utilisation de crèmes ou de lotions à base de corticostéroïdes.
 
Les effets secondaires sont :
  • une peau mince et fragile sur laquelle apparaissent facilement des ecchymoses;
  • l’apparition de petits vaisseaux sanguins;
  • des bandes de peau mince et rouge qui se changent en lignes blanc argenté (vergetures);
  • l’infection de follicules pileux;
  • l’apparition de petites taches rouges ou pourpres;
  • une dermatite de contact (éruption cutanée);
  • une vulnérabilité aux infections;
  • l’apparition de poils.
 
Les corticostéroïdes topiques peuvent aggraver la rosacée, les éruptions cutanées autour de la bouche, le pied d’athlète et d’autres infections semblables. Généralement, on n’utilise les médicaments très puissants que pendant deux à quatre semaines à la fois pour limier les risques d’absorption systémique et l’apparition d’autres effets secondaires. Lorsque le psoriasis est disparu, on diminue graduellement l’utilisation des corticostéroïdes topiques avant de l’arrêter complètement pour réduire les risques de poussées par effet de rebond. Le développement éventuel d’une résistance aux corticostéroïdes topiques après un usage prolongé ne fait pas encore l’unanimité; les opinions sont encore très partagées sur ce sujet.
 

Les dérivés de la vitamine D3

Les dérivés de la vitamine D3, tels que le calcipotriol, sont offerts sous la forme de crèmes, d’onguents et de solutions pour soigner le psoriasis léger ou modéré. Ils permettent de réduire la corticothérapie, c’est-à-dire qu’ils permettent de réduire l’utilisation de corticostéroïdes topiques. On applique ces dérivés généralement une ou deux fois par jour pendant huit semaines. Lorsqu’ils sont associés à des corticostéroïdes topiques, les dérivés de la vitamine D3 sont plus efficaces chez les personnes atteintes de psoriasis en plaques que l’un ou l’autre de ces médicaments utilisés seuls.
 
Ils sont très efficaces, mais ils peuvent produire des effets secondaires chez 35 % des personnes qui les utilisent. Toutefois, ces effets secondaires diminuent souvent avec le temps.
 
Les effets secondaires dérivés de la vitamine D3 comprennent notamment la sensation de brûlure, des démangeaisons, la desquamation, la sécheresse de la peau et des éruptions cutanées. On ne devrait pas les utiliser sur la peau du visage. Chez les personnes qui en appliquent de grandes doses sur une grande partie de leur corps, les dérivés de la vitamine D3 peuvent causer l’augmentation du taux de calcium dans le sang. Celui-ci revient toutefois à la normale quand on arrête d’appliquer le médicament. Ces dérivés peuvent également causer une sensibilité à la lumière et provoquer une sensation de brûlure s’ils sont appliqués sur la peau juste avant une séance de photothérapie à rayons UVB.
 
L’onguent à base de calcitriol, qui est une forme active de la vitamine D, est actuellement offert sur le marché.
 

Les rétinoïdes topiques

Les rétinoïdes topiques sont efficaces pour le traitement du psoriasis léger ou modéré. Au Canada, on trouve au moins une sorte de rétinoïde topique, soit le tazarotène. Utilisé en association avec des corticostéroïdes topiques, le tazarotène peut prévenir l’amincissement de la peau, qui est un effet secondaire fréquent des corticostéroïdes.
 
L’association d’un rétinoïde topique avec la photothérapie à rayons UVB peut accroître les bénéfices de celle-ci et réduire le temps d’exposition aux rayons ultraviolets qui est habituellement nécessaire pour obtenir de bons résultats.
 
L’irritation de la peau sur les plaques de psoriasis ou autour de celles-ci est un effet secondaire fréquent des rétinoïdes topiques. On peut atténuer l’irritation en utilisant un hydratant, en appliquant le médicament tous les deux jours, en laissant le médicament en place pendant 30 à 60 minutes (traitement de court contact) ou en l’associant à un corticostéroïde topique.
 
On recommande aux femmes qui sont enceintes ou qui allaitent de ne pas utiliser les rétinoïdes topiques, car ils sont associés à des risques élevés de malformations chez le bébé.
 

Autres médicaments topiques

Les hydratants en vente libre (émollients) laissent un film sur la surface de la peau, formant ainsi une barrière qui permet de conserver l’hydratation des couches superficielles de la peau. Ces produits peuvent avoir un effet apaisant et permettre d’enlever les croûtes qui se forment sur les plaques de psoriasis. Ils peuvent également accroître l’efficacité des médicaments topiques. L’application d’un hydratant jusqu’à trois fois par jour constitue un traitement complémentaire pour soigner le psoriasis — utilisé seul, l’hydratant est incapable de maîtriser les poussées.
 
L’acide salicylique peut réduire la desquamation et, souvent, amollir les plaques rougeâtres de psoriasis. Il est, par ailleurs, fréquemment associé à d’autres médicaments topiques. On ne devrait pas appliquer d’acide salicylique sur plus de 20 % de la surface du corps. De plus, on ne devrait pas utiliser ce produit sur les enfants ou les personnes souffrant d’une maladie du rein ou du foie. L’acide salicylique peut réduire l’efficacité de la photothérapie aux rayons UVB et interagir avec certains médicaments administrés par voie orale.
 
L’anthraline est une crème jaunâtre utilisée essentiellement comme traitement de court contact (de 20 à 30 minutes) pour soigner le psoriasis léger ou modéré et le psoriasis du cuir chevelu, qui est difficile à traiter. Cependant, elle est rarement utilisée à cause de ses inconvénients et de son manque d’esthétisme. Elle n’est pas aussi efficace que les corticostéroïdes topiques d’ordonnance ou les dérivés de la vitamine D. L’anthraline peut tacher la peau, les vêtements et toute autre surface avec laquelle elle entre en contact. Elle peut également entraîner d’autres effets secondaires, notamment une irritation de la peau. Elle n’est plus commercialisée comme telle, mais elle peut être mélangée à un autre produit par le pharmacien.
 
Les préparations à base de goudron ne sont plus utilisées aussi souvent qu’avant pour traiter le psoriasis. Aujourd’hui, on les retrouve surtout dans les shampooings et les gels en vente libre pour soigner le psoriasis léger ou modéré. Étant donné que ces préparations ne sont pas standardisées, l’efficacité du goudron varie grandement d’un produit à l’autre. Par exemple, des études ont démontré qu’une lotion contenant 1 % de goudron est plus efficace qu’un extrait à 5 % de goudron. L’odeur des préparations à base de goudron et le fait qu’elles tachent et ne sont pas très esthétiques dissuadent les personnes atteintes de psoriasis de les utiliser. Elles peuvent provoquer des effets secondaires, notamment une photosensibilité aux rayons UVA, une dermatite de contact et l’infection de follicules pileux.
 
Par ailleurs, on dispose de peu de preuves scientifiques démontrant que les remèdes suivants sont efficaces pour traiter le psoriasis. Ces remèdes peuvent toutefois apporter un certain soulagement aux personnes souffrant de psoriasis léger.
 
Aloès
  • Il peut réduire les rougeurs, la desquamation, les démangeaisons et l’enflure.
  • On doit appliquer la crème plusieurs fois par jour pendant au moins un mois, voire plusieurs mois, avant que l’aspect de la peau s’améliore.
 
Huile de poisson
  • Les acides gras oméga-3 provenant de 3 g ou moins de suppléments d’huile de poisson pris quotidiennement peuvent améliorer l’état du psoriasis
 
Pyrithione de zinc
  • Il est offert sous forme de pulvérisation, de savon ou de solution pour traiter de petites plaques de psoriasis et le psoriasis du cuir chevelu.
  • Il peut réduire les démangeaisons, les rougeurs et la desquamation.
  • Chez certaines personnes, il peut faire disparaître les croûtes et les lésions de psoriasis.

Autres traitements efficaces contre le prosriasis


D’autres types de traitement sont offerts pour soigner le psoriasis, y compris des médicaments autorisés pour d’autres affections, des traitements nouveaux ou émergents, la médecine douce et des traitements complémentaires.
 

Les médicaments autorisés pour d’autres affections

Pour soigner le psoriasis, on a essayé, avec plus ou moins de succès, des médicaments dont l’utilisation a été autorisée pour traiter d’autres affections ou maladies, notamment des inhibiteurs de la calcineurine (p. ex. : le tacrolimus et le pimécrolimus) et d’autres immunosuppresseurs (p. ex. : l’hydroxyurée, l’azathioprine, le daclizumab et le paclitaxel).
 

Les traitements nouveaux ou émergents

De nombreux traitements pour soigner le psoriasis ont été mis au point récemment et augmentent sans cesse le nombre d’options offertes aux patients. Les nouveaux médicaments et les nouvelles approches préconisées pour le traitement du psoriasis continueront d’évoluer au cours des années à venir. La recherche permettra d’optimiser les associations de traitements pour les cas où une seule forme de traitement ne semble pas fonctionner. Étant donné les progrès constants des connaissances en génétique, la personnalisation des traitements pourrait devenir de plus en plus courante. Discutez avec votre médecin des différentes possibilités de traitement.
 
[sidebar - not part of RSS feed - link also to patientsatheart.com] Participation aux essais cliniques En participant à un essai clinique, vous pourriez avoir accès à un médicament dont l’utilisation générale n’est pas encore autorisée au Canada. Vous devez prendre cette décision sérieusement, car les médicaments dont l’utilisation n’est pas encore autorisée peuvent présenter des risques. Il y a également une possibilité que vous receviez un placébo (un comprimé ou une crème inactive) plutôt que le médicament actif. Consultez la section Essais cliniques[hyperlink] et le site www.clinicaltrials.gov pour en savoir plus sur les essais cliniques en cours.[end sidebar]
 

La médecine douce et les traitements complémentaires

Jusqu’à 36 % des adultes vivant aux États-Unis ont recours à une forme ou à une autre de traitement complémentaire ou de médecine douce pour soigner leurs problèmes médicaux. Informez-vous auprès de votre médecin des traitements complémentaires qui pourraient vous convenir. Voici un bon aperçu des plus courants d’entre eux.
 
Une alimentation saine
De nombreuses études scientifiques ont démontré qu’une alimentation équilibrée et faible en gras peut améliorer votre santé et prévenir nombre de maladies graves. Certains médecins signalent qu’une perte de poids permet d’améliorer le psoriasis de leurs patients, alors que le gain de poids déclenche des poussées.
 
De leur côté, des personnes atteintes de psoriasis ont remarqué que certains aliments déclenchent des poussées. En éliminant ces aliments de leur alimentation, elles arrivent à mieux maîtriser leur maladie. Notez toutefois que consommer moins de ces aliments ne vous aidera pas nécessairement à maîtriser votre psoriasis. Voici des aliments agissant comme facteurs déclencheurs :
  • • la caféine;
  • • les aliments contenant du gluten, par exemple la farine de blé;
  • • l’alcool;
  • • le sucre.
 
De saines habitudes alimentaires peuvent améliorer votre bien-être général. Des experts avancent que le psoriasis peut causer des carences nutritionnelles sur le plan des protéines et des folates (à cause des médicaments pris), de l’eau et des calories. En comblant ces carences, s’il y a lieu de le faire, vous pourriez améliorer votre santé globale.
 
L’acupuncture
Les civilisations orientales pratiquent cette forme de médecine holistique depuis plus de 2000 ans.L’acupuncteur insère de fines aiguilles à des endroits précis du corps pour équilibrer l’énergie vitale (le qi) et permettre à celle-ci de circuler naturellement dans le corps. La plupart des personnes traitées affirment que la procédure est relaxante et qu’elle ne cause qu’un léger inconfort. Le nombre de traitements requis et leur durée varient d’un patient à l’autre, mais il est fréquent que plusieurs traitements par semaine sur une période de plusieurs semaines ou mois soient nécessaires.
 
Aucune preuve scientifique ne permet de recommander l’acupuncture pour traiter le psoriasis, car son efficacité n’a pas été démontrée par des études cliniques. Les personnes atteintes de psoriasis font état de résultats mitigés; certaines disent que l’acupuncture leur fait du bien, d’autres ne signalent aucun bénéfice.
 
Si vous décidez d’essayer cette forme de traitement, assurez-vous de bien choisir votre acupuncteur. Optez pour un acupuncteur formé et agréé par l’Institut de la Fondation d’Acupuncture du Canada. Vérifiez qu’il utilise uniquement des aiguilles stériles et à usage unique pour éviter les risques de transmission de maladies infectieuses, telles que l’hépatite et le VIH/sida.
 
Les suppléments à base d’herbes médicinales
Tous les suppléments à base d’herbes médicinales peuvent modifier l’action des médicaments. Avant de commencer à en prendre, parlez-en à votre médecin et ne dépassez pas les doses recommandées sur l’étiquette du produit
 
Aucun supplément à base d’herbes médicinales ne peut guérir le psoriasis. Cependant, des preuves scientifiques formelles préconisent l’utilisation de certains suppléments plutôt que d’autres.
 
• Chardon-Marie
Le chardon-Marie peut interagir avec l’activation des lymphocytes T du système immunitaire. On pense que les lymphocytes T hyperactifs sont en cause dans le psoriasis. Aucune étude n’a démontré son efficacité chez les personnes atteintes de psoriasis, on ne peut donc pas affirmer que ce supplément soit efficace ni savoir combien il faut en consommer. Les personnes qui prennent des antipsychotiques ou des hormones mâles ne devraient pas prendre de chardon-Marie. Ce supplément peut avoir des effets secondaires et interagir avec certains médicaments. Avant de commencer à en prendre, parlez-en à votre médecin.
 
• Huile d’onagre
Deux études menées auprès de patients atteints d’arthrite psoriasique ont démontré que des suppléments oraux et topiques contenant de l’huile d’onagre n’ont aucun effet bénéfique pour le psoriasis. Ce supplément peut toutefois avoir des effets secondaires et interagir avec certains médicaments. Les femmes enceintes ne devraient pas utiliser l’huile d’onagre.
 
• Huile de Mélaleuca à feuilles alternes
D’abord utilisée pour la chirurgie et la dentisterie dans les années 1920, l’huile de Mélaleuca provient de l’arbre australien du même nom (Melaleuca alternifolia). En raison de ses propriétés antibactériennes et antiseptiques, on l’utilisait traditionnellement pour soigner les rhumes, les maux de tête et de dents, les muscles endoloris et les affections cutanées. On applique l’huile sur la peau seulement; elle est toxique lorsqu’elle est ingérée. Aucune étude n’a encore démontré son efficacité, son innocuité ni la dose à utiliser pour en retirer des bénéfices. Parmi la variété de produits vendus en pharmacie et d’autres commerces, on trouve des lotions, des crèmes, des savons et des shampooings. La concentration d’huile de Mélaleuca varie d’un produit à l’autre, et certains d’entre eux peuvent irriter la peau. Certaines personnes développent une dermatite de contact lorsqu’elles utilisent de l’huile de Mélaleuca.
 
• Vitamines
La prise de la dose quotidienne recommandée des vitamines et des suppléments n’a pas amélioré l’état du psoriasis, selon des études scientifiques. Avant d’augmenter le dosage des vitamines que vous prenez — une pratique dangereuse qui peut nuire à votre santé —, parlez-en à un diététiste ou à un nutritionniste agréés, ou encore à votre médecin.
 
• Huile d’origan
L’huile d’origan a des vertus antibactériennes et antifongiques qui pourraient vous aider à soigner des infections communément liées au psoriasis. Elle peut être prise oralement ou de façon topique. L’huile d’origan peut causer une allergie de contact lorsqu’elle est appliquée sur la peau.

La photothérapie pour le psoriasis


La photothérapie est une forme de traitement utilisant les rayons ultraviolets (UV). Il existe plusieurs types de photothérapie pour traiter le psoriasis, notamment l’exposition à la lumière naturelle du soleil.
 
Pendant la photothérapie, on expose la peau atteinte de psoriasis aux rayons ultraviolets sous surveillance médicale. Les traitements sont administrés dans le cabinet du médecin, dans une clinique de photothérapie ou même à la maison. Les deux types de rayons les plus utilisés pour soigner le psoriasis, modéré ou grave, qui présente des plaques minces couvrant plus de 3 % de la peau sont :
  • les UVB (rayons UV ayant une énergie supérieure);
  • les UVA (rayons UV de moindre énergie), toujours utilisés en association avec le médicament psoralène dans le cadre d’un traitement appelé puvathérapie.
 
Les rayons UVA et UVB sont présents dans la lumière naturelle produite par le soleil. Ainsi, exposer votre peau à la lumière du soleil peut être bénéfique pour votre psoriasis. Commencez par exposer votre psoriasis aux rayons solaires à l’heure du midi pendant 5 à 10 minutes chaque jour, puis augmentez ce temps d’exposition par tranche de 30 secondes si votre peau réagit bien. Il se peut que vous deviez attendre plusieurs semaines avant de voir des résultats. Ne surexposez pas votre peau au soleil pour éviter les coups de soleil. Certains médicaments topiques, comme le tazarotène et le tacrolimus, et d’autres types de photothérapie peuvent accroître les risques de coups de soleil, de cancer de la peau et de vieillissement prématuré. Vous pouvez protéger votre peau exempte de psoriasis avec des écrans solaires et vous devriez porter des lunettes de soleil pour ne pas surexposer vos yeux aux rayons du soleil.
 
Voici des conseils pour la peau sans psoriasis exposée au soleil :
  • appliquez un écran solaire contre les UVA et les UVB à large spectre avec un FPS d’au moins 15;
  • appliquez un écran solaire chaque jour si vous passez plus de 20 minutes au soleil;
  • appliquez un écran solaire de 15 à 30 minutes avant de vous exposer au soleil;
  • appliquez de nouveau un écran solaire toutes les deux heures et après avoir fait du sport ou vous être baigné.
 

La photothérapie aux UVB

La photothérapie aux UVB est sûre et efficace, mais elle exige un engagement considérable en temps. Lorsque les rayons UVB pénètrent dans la peau, ils ralentissent la croissance rapide des cellules de la peau qui caractérise le psoriasis. Pendant le traitement, la peau est exposée à une source de rayons UVB pendant un intervalle de temps déterminé, et ce, pendant plusieurs semaines. Les rayons UVB à spectre étroit sont plus efficaces que les UVB à large spectre, car ils éclaircissent la peau plus rapidement et ils espacent davantage les poussées les unes des autres. Généralement, de 20 à 25 traitements, à raison de deux ou trois par semaine, sont nécessaires.
 
La photothérapie aux UVB est souvent associée à un médicament topique pour obtenir de meilleurs résultats. Le régime de Groeckerman (rayons UVB combinés à l’application topique d’une préparation au goudron) et le régime Ingram (rayons UVB combinés à l’anthraline) sont deux exemples de cette association.
 
Une fois que le psoriasis a disparu, le traitement est arrêté et on ne le recommence que lorsque des plaques réapparaissent. Toutefois, continuer les traitements de photothérapie aux UVB, à raison de huit séances par mois, peut prolonger les intervalles entre les poussées.
 
Certains médicaments et suppléments à base d’herbes médicinales peuvent accroître votre sensibilité à la lumière. Il est donc important de mentionner à votre médecin tout médicament en vente libre et d’ordonnance que vous prenez.
 
La surexposition de la peau au soleil peut causer des coups de soleil. On sait notamment que les rayons UVB causent le cancer de la peau. Vous devriez donc faire examiner votre peau par un dermatologue de temps à autre pour détecter tout signe précurseur de cancer. Rappelez-vous que les écrans solaires peuvent protéger la peau sans psoriasis contre la surexposition aux UVB.
 

La puvathérapie (Psoralène + UVA)

Le psoralène est un médicament augmentant la photosensibilisation et, du coup, les effets thérapeutiques des rayons ultraviolets A (UVA) sur le psoriasis, d’où le mot puvathérapie, formé à partir des abréviations P (psoralène) et UVA (rayons ultraviolets A). À l’instar de la photothérapie aux UVB, la puvathérapie ralentit la croissance rapide des cellules de la peau qui cause le psoriasis. Elle peut faire disparaître les plaques chez 85 % des personnes souffrant d’une forme modérée ou grave de psoriasis, et les intervalles sans psoriasis peuvent également durer quelques mois, voire plus qu’une année. La puvathérapie est un peu plus efficace que la photothérapie aux UVB, mais elle comporte plus de risques et d’effets secondaires, ce qui explique le fait qu’on n’y ait pas recours aussi souvent qu’à la photothérapie aux UVB.
 
Le psoralène peut être administré par voie orale ou appliqué sur la peau. Lorsque le taux de psoralène dans la peau est élevé, on peut exposer le psoriasis aux rayons UVA artificiels sous surveillance médicale.
 
En moyenne, 25 séances de puvathérapie sont nécessaires pour faire disparaître le psoriasis, et davantage dans le cas de psoriasis grave. Un ou deux traitements de suivi par mois peuvent aider à prévenir les poussées.
 
Le psoralène administré par voie orale peut causer de la nausée, des vomissements, des maux de tête et une sensibilité aux rayons UV. L’application du psoralène topique permet des concentrations plus élevées du médicament sur les plaques difficiles à traiter.
 
Certains risques à long terme sont associés à la puvathérapie, en particulier le cancer de la peau, le développement de taches de rousseur et le vieillissement prématuré de la peau. Comme le psoralène demeure dans l’œil jusqu’à 24 heures après que le comprimé a été avalé, on doit protéger — à l’intérieur comme à l’extérieur — ses yeux des rayons du soleil avec des lunettes de soleil bloquant les rayons UVA pour prévenir la formation de cataractes.