C'est une dermatite séborrhéique psoriasiforme qui atteint les nourrissons.
Cette dermatite prédomine au niveau des fesses, de l'abdomen et du dos.
La région est rouge de façon uniforme; elle est lisse, vernissée.
La rougeur s'étend des fesses et des organes génitaux à la partie supérieure des cuisses, au ventre et au dos, aussi loin que porte le contact des couches.
Cette dermatite apparaît tôt. Il ne s'agit pas d'une banale irritation cutanée par les couches.
Elle ne se limite ni aux convexités d'appui (dermite en W par irritation), ni aux plis inguinaux et ano-génitaux (dermite en V ou Y par infection par les candida) .
La limite périphérique est souvent marquée par une collerette squameuse ou par de petits médaillons squameux isolés.
La rougeur est intense. Sans chaleur, sans oedème, elle n'est pas inflammatoire.
Elle peut se manifester sur peau noire (africain) où elle s'accompagne d'une dépigmentation intense.
Le pronostic est différent de la dermatite séborrhéique car les lésions persistent au-delà du 4ème mois à l'inverse de la dermatite séborrhéique.
La persistance se manifeste tant que l'enfant porte des couches, même si un grand soin est apporté au changement de celles-ci.
A distance de la limite de la surface rouge se manifestent des lésions nummulaires dont le caractère rouge et squameux fait évoquer la nature psoriasique de cette dermatite.
Parfois, ces enfants développent plus tard un authentique psoriasis.
TRAITEMENT
Pour la toilette, il est préférable d'utiliser une émulsion moussante sans savon en gel ou en pain de PH iso-acide de 5 à 6, ou un antiseptique en émulsion moussante (chlorhexidine par exemple) et ensuite d'appliquer une crème émolliente neutre (lipikar, atoderm) .
En cas de lésions très importantes, un topique imidazolé pourra être employé (kétoconazole par exemple) en crème à la place de la crème émolliente.
Cela est justifié par le fait que des levures lipophiles saprophytes de la peau séborrhéique jouent un rôle pathologique direct dans la survenue de ces lésions.
Cette dermatite prédomine au niveau des fesses, de l'abdomen et du dos.
La région est rouge de façon uniforme; elle est lisse, vernissée.
La rougeur s'étend des fesses et des organes génitaux à la partie supérieure des cuisses, au ventre et au dos, aussi loin que porte le contact des couches.
Cette dermatite apparaît tôt. Il ne s'agit pas d'une banale irritation cutanée par les couches.
Elle ne se limite ni aux convexités d'appui (dermite en W par irritation), ni aux plis inguinaux et ano-génitaux (dermite en V ou Y par infection par les candida) .
La limite périphérique est souvent marquée par une collerette squameuse ou par de petits médaillons squameux isolés.
La rougeur est intense. Sans chaleur, sans oedème, elle n'est pas inflammatoire.
Elle peut se manifester sur peau noire (africain) où elle s'accompagne d'une dépigmentation intense.
Le pronostic est différent de la dermatite séborrhéique car les lésions persistent au-delà du 4ème mois à l'inverse de la dermatite séborrhéique.
La persistance se manifeste tant que l'enfant porte des couches, même si un grand soin est apporté au changement de celles-ci.
A distance de la limite de la surface rouge se manifestent des lésions nummulaires dont le caractère rouge et squameux fait évoquer la nature psoriasique de cette dermatite.
Parfois, ces enfants développent plus tard un authentique psoriasis.
TRAITEMENT
Pour la toilette, il est préférable d'utiliser une émulsion moussante sans savon en gel ou en pain de PH iso-acide de 5 à 6, ou un antiseptique en émulsion moussante (chlorhexidine par exemple) et ensuite d'appliquer une crème émolliente neutre (lipikar, atoderm) .
En cas de lésions très importantes, un topique imidazolé pourra être employé (kétoconazole par exemple) en crème à la place de la crème émolliente.
Cela est justifié par le fait que des levures lipophiles saprophytes de la peau séborrhéique jouent un rôle pathologique direct dans la survenue de ces lésions.
